À la fin des années 1960, la star du Magicien d’OzJudy Garland s’apprête à donner une série de concerts à Londres. Mais sa voix s’est fragilisée au fil du temps et Judy souffre, traumatisée par une vie entièrement consacrée à Hollywood et à sa carrière[1]. Pour remonter la pente financièrement, elle doit à regret laisser ses enfants aux États-Unis chez son ancien mari avec qui elle a des relations tendues. À Londres, elle est sur le fil du rasoir, et son assistante Rosalyn doit gérer son caractère et ses frasques imprévisibles.
Fiche technique
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Renée Zellweger est annoncée dans le rôle de Judy Garland en [1]. L'actrice Anne Hathaway[4] était envisagée au début du projet pour tenir le rôle titre et Rupert Goold a eu à défendre son choix auprès des producteurs qui n'envisageaient pas Renée Zellweger, bien qu'elle ait déjà tourné un film biographique sorti en 2006 (Miss Potter) et qu'elle ait été nommée aux Oscars pour son rôle dans le film musicalChicago[4]. De plus, le projet s'est fait sans l'accord de l'actrice Liza Minnelli, fille de Judy Garland, qui n'était pas non plus pour le choix de Renée Zellweger dans le rôle de sa mère[5].
Le tournage débute au début de 2018 à Londres, notamment aux West London Film Studios[6],[7].
Le site AlloCiné recense 34 titres de presse, pour une moyenne de 3,4⁄5[10]. Le Parisien a été charmé par ce film qu'il qualifie de « biopic déchirant porté par une Renée Zellweger incroyable »[11].
Pour le magazine Marie Claire, ce long-métrage est également une réussite et « raconte la lente et bouleversante chute de celle qui fût l'inoubliable Dorothy du Magicien d'Oz, incarnée sans fausse note par Renée Zellweger, dans son rôle le plus intense. Jusqu'à nous laisser, comme Judy à la fin de sa vie, presque sans voix »[12].
Pour LeMagduCiné, le réalisateur est « dépassé par les tics d’un fan-service cliché renforçant le caractère formaté du produit. Goold confine Zellweger dans un espace scénique restreint, ellipse toute la splendeur de la carrière de Garland (pourtant essentielle pour expliquer sa chute), échoue lorsqu'il prétend reconstituer la vertigineuse et fatale ascension d’une enfant-star, et rate son portrait d’actrice dans l’Hollywood de l’âge d’or, impitoyable usine où l’image de la vedette dépend constamment du désir des autres »[13].