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Jozef Cantré étudie les arts à l'Académie royale des beaux-arts de Gand, où il est l'élève de Jean Delvin. Il côtoie Frans Masereel, également étudiant, avec qui il se lie d'amitié. Pendant la Première Guerre mondiale, il étudie la littérature à l'université den Bissing, fondée par les allemands. A la fin de la guerre, il fuit la Belgique pour les Pays-Bas, où il vit de 1918 à 1930, d'abord à Blaricum puis à Oosterwijk. Il ne revient à Gand qu'après l'annulation, en 1929, de la peine de prison de cinq ans à laquelle il avait été condamnée en 1920 pour ses agissements pendant la guerre.
Durant les années 1920, il publie dans de nombreuses revues d'avant-garde belges et néerlandaises, dont la revue Lumière. Il est alors rattaché au groupe des Cinq (« De Vijf ») auxquels appartiennent également son frère Jan Frans, Frans Masereel, Joris Minne et Henri Van Straten[2]. Il illustre également de nombreux livres durant cette période.
Son œuvre sculpté et son œuvre gravé entretiennent de fort liens.
Sculpture
Jozef Cantré exprime une prédilection pour la taille directe, et la sculpture en bois ou en pierre.
Il réalise au cours de sa carrière nombreuses sculptures monumentales. Lors de son séjour aux Pays-Bas, il reçoit plusieurs commandes, notamment des statues colossales pour des édifices religieux (église de Heeswijk en 1926 ; église du Sacré-Cœur à Hilversum). En 1938, il signe le monument dédié au socialiste Édouard Anseele à Gand et une œuvre pour le tribunal d'Ostende.
Gravure
Jozef Cantré a surtout pratiqué la xylogravure. Nombre de ses gravures sur bois ont été conçues pour illustrer des textes. Plusieurs de ses bois originaux sont aujourd'hui conservés à la chalcographie de Bruxelles (KBR).
↑Francis Mus, « Internationalisme et identité littéraire dans la revue anversoise "Lumière" (1919-1923) » in Bainbrigge, S, Charnley, J, Verdier, C (dir), Francographies - identité et altérité dans les espaces francophones européens, s. l., Peter Lang, 2010, pp. 115-128. (lire en ligne).