Il a lu ses poèmes sur toutes les scènes et a participé à plusieurs spectacles littéraires et manifestations de toutes sortes, tout en animant plusieurs soirées de poésie dont les 5 à souhaits, formule qu'il a conçue et dont il a assuré la direction littéraire durant plus de quinze ans au Festival International de la littérature à Montréal[3]. Accompagné du musicien Pierre St-Jak, il a accueilli dans le cadre de ces cinq à sept poétiques plus de trois cents poètes.
Selon la critique Francine Bordeleau : « José Acquelin, résolument et absolument poète, se rit des carcans. Est irréductible aux étiquettes. Et semble imperméable aux modes ou aux courants. Ses recueils protéiformes, où cohabitent poèmes en prose, quasi-haïkus et aphorismes, révèlent un poète de la conscience d'être et de la "confiance aux sens". Qui ne cesse d'approfondir son sillon »[4].
Carrière
Il a été membre du comité de rédaction de la revue Estuaire et a publié dans plusieurs revues au Québec comme ailleurs[5]. Il a fait partie du Band de poètes avec Bernard Falaise, Normand Guilbeault, D. Kimm, Guy Marchamps et Geneviève Letarte.
Depuis 1972, il tient des carnets de collages et de poésie dans lesquels il glane les textes qui formeront ses livres[6]. Ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues.
L'absolu est un dé rond, Montréal, Les Herbes rouges, , 106 p. (ISBN2-8941-9259-2)
Il n'est sens que d'apprendre à mourir, Montréal, Le Temps volé, coll. « À l'escole de l'escriptoire », , 20 p. (ISBN978-2-9218-5628-7)
Paradoxes de la fragilité - en marge du poème, Montréal, Québec Amérique, coll. « Mains libres », (ISBN978-2-7644-0642-7)
Fantounel, slam de mon enfance en pays occitan, Montréal, Le Temps volé, (ISBN978-2-9218-5631-7)
Dans l'œil de la luciole (ill. Guillaume Massicotte), Trois-Rivières, Éditions d'art Le sabord, (ISBN978-2-9226-8568-8)
L'infini est moins triste que l'éternité, Montréal, Les Herbes rouges, , 111 p. (ISBN978-2-8941-9289-4)
Jonquilles des Palanges, Montréal, Le Temps volé,
Le zéro est l'origine de l'au-delà, Montréal, Les Herbes rouges, , 111 p. (ISBN978-2-8941-9314-3)
Le temps a parfois de ces tendresses, Montréal, Le Temps volé, coll. « À l'escole de l'escriptoire », 2011 p. (ISBN978-2-9218-5646-1)
L'orphelinat du monde, Montréal, Le Temps volé, coll. « À l'escole de l'escriptoire », (ISBN2-9218-5649-2)
Comme si tu avais encore le temps de rêver, Chicoutimi, La Peuplade, , 103 p. (ISBN978-2-9235-3043-7)
Calceus ad pedem aptus ad capitem transire aptus, Montréal, Le Temps volé,
L'anarchie de la lumière, Montréal, Éditions du Passage, , 74 p. (ISBN978-2-9228-9297-0)
Terrien, Montréal, Le Temps volé,
Libertés de la solitude, carnet d'écritures, Montréal, Nota Bene, coll. « Penser avec les mains », , 281 p. (ISBN978-2-8951-8692-2)
Zeugma, Montréal, Éditions Portrait & Paysage, coll. « Les loisirs de la poste »,
Ouvrages collectifs
Tarokado (avec Robert Cadot), Boucherville, Éditions de Mortagne, , 180 p. (ISBN2-8907-4413-2)
L'éternité est un entretemps (collectif), Trois-Rivières, Éditions Presse papier, (ISBN2-9216-3507-0)
Cité ouverte, itinérance et marginalité (collectif), Montréal, Productions Cité ouverte, , 64 p.
L'animal rêve (collectif), Montréal, L'Oie de Cravan, , 67 p.
José Acquelin, Joël Des Rosiers et Suzanne Jacob, Jaune Rouge Bleu, Montréal, Éditions Roselin,
Premiers mots de l'an 2000 (collectif), Shawinigan, Éditions des Glanures,
José Acquelin et Martine Audet, Personne ne sait que je t'aime, Montréal, Planète rebelle, coll. « Hôtel central », (ISBN2-9225-2856-1)
José Acquelin, Bertrand Laverdure et Yannick Renaud, La Plaquette cubaine, Québec, Le lézard amoureux, (ISBN978-2-9233-9812-9)
José Acquelin et Joséphine Bacon (préf. Louis Hamelin, ill. Ernest Dominique), Nous sommes tous des sauvages, Montréal, Mémoire d'encrier, , 70 p.
Nous sommes tous des sauvages avec Joséphine Bacon, postface de Louis Hamelin et dessins de Ernest Dominique, Montréal, Mémoire d'encrier, 2011, 70 p. (ISBN978-2-9237-1350-2)