D'abord prieur de Saint-Lazare de Montfort et chanoine de Saint-Malo, avant d'être nommé évêque de Saint-Malo le . Imbu des maximes de quelques-uns de ses prédécesseurs qui, pour le temporel, prétendaient dépendre immédiatement du Saint-Siège, il ne voulut jamais prêter le serment de fidélité au duc de Bretagne, Jean IV. Le roi de France prit alors Josselin de Rohan sous sa protection, mais il ne peut empêcher les officiers du duc de saisir le temporel de l'évêché de Saint-Malo, dont le prélat ne recueillit aucun fruit pendant les dernières années de sa vie[1].
Après avoir menacé le duc d'excommunication, Josselin de Rohan finit cependant par conclure un traité de paix avec ce prince, en 1384, à la demande du papeUrbain VI, qui intervint dans le démêlé.
« QUI FUERAM QUONDAM TITULIS ET NOMINE CLARUS - PULVERE NUNC PULVIS HIC PREMOR EXIGUO - LONGO QUISQUIS AMAS CENSERI SANGUINE, LECTOR, - ASPICE QUAM SUBITO DEFLUAT ORBIS HONOS ! - NON NOSTROS OBITUS DOLEAS : SED, CARNE SOLUTI, - CHRISTE, SACERDOTIS DIC MISERERE TUI ! »