Josette Desclercs Abondio ou Josette Abondio, née en 1932, en Côte d'Ivoire, est enseignante, romancière et dramaturge ivoirienne. Professeure et formatrice en technique d'expression, elle est présidente de l'Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI) de 1998 à 2000. En 2010, elle est éditorialiste de Scrib Spiritualité et publie des articles dans ce domaine. En 2014, elle anime une table ronde au Salon du livre de Paris. Elle est citée parmi la « nouvelle génération d’écrivains » qui, dans les années 1980, met en valeur la littérature ivoirienne.
Biographie
Josette Desclercs Abondio est née en [Note 1] en Côte d'Ivoire[1],[2]. Elle découvre la lecture et y prend goût dès son enfance. Titulaire d'un CAPES, elle opte pour une carrière d'écrivaine et prend plaisir à la vie en association[3].
Elle est Professeure de lettres au Lycée classique d'Abidjan puis à l'Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNET) d'Abidjan, et formatrice en technique d'expression[4].
En 2010, elle collabore avec Flore Hazoumé au magazine Scrib Spiritualité[2]. En 2014, Josette Abondio anime une table ronde « Regards croisés des intellectuels sur la place de la culture dans le développement de la Côte d’Ivoire » au Salon du livre de Paris[5]. En 2017, elle est citée parmi les « héritiers », la « nouvelle génération d’écrivains » qui dans les années 1980 met en valeur la littérature ivoirienne[8].
En plus des romans, elle embrasse aussi le milieu du théâtre et réside à Abidjan depuis 2013[4]. A côté de cet univers des lettres, Josette Abondio a aussi un regard tourné vers le domaine spirituel. L'écrivaine, est éditorialiste de Scrib Spiritualité et publie également des articles dans des scribs magazines[9].
La rédaction de Farafina culture définit Le jardin d'Adalou comme « un réquisitoire véhément contre les guerres qui embrunissent et plombent l’avenir de l’Afrique. C’est aussi un chant qui entonne les salves du féminisme. »[10]. Etty Macaire, dans 100 % culture décrit l'évolution du roman d'un climat morbide et macabre vers l'espoir (l'héroïne se nomme Esperanza) et conclut que « l’originalité de ce roman réside dans le fait que sans raconter la guerre, [Josette Abondio] réussit tout de même à étaler au grand jour sa laideur. »[11].
Bidy Cyprien Bodo, Moussa Coulibaly, et Bassidiki Kamagaté, Les écritures de l'horreur en littératures africaines, Paris, L'Harmattan, coll. « Études africaines, Série Littérature », , 437 p. (ISBN9782343081045 et 2343081042, OCLC948669794, lire en ligne)