Joseph d'Hélie de Villarzel descend de la Maison d'Hélie (parfois orthographié Helye), une famille de la noblesselanguedocienne. La famille possède la seigneurie de Villarzel. La famille d'Hélie porte d'azur à 3 lamproies d'argent, l'une sur l'autre mouchetées de sable, celle du milieu contre-passante.
En 1752, une escadre française composée de six vaisseaux, sous les ordres du chevalier de Villarzel, reçoit l'ordre d'aller montrer le pavillon français devant Tunis, et, le , cette force navale vient mouiller dans les eaux de la Goulette. La mission confiée à Monsieur de Villarzel a alors pour but de renforcer la paix qui avait été rétablie entre la cour de France et la régence de Tunis. Le séjour de cette escadre ne devait être que de deux ou trois jours, mais Ali Pacha désirant profiter de cette circonstance pour persuader à ses sujets que la France envoyait ses forces à son secours afin d'appuyer les mesures de rigueur auxquelles il avait recours pour étouffer entièrement la récente révolte de son fils Younès Ali Pacha, il invite le chevalier de Villarzel à terre et le reçoit en audience solennelle dans son palais du Bardo[3].
Il reçoit un brevet de maréchal des logis de la compagnie des gardes du pavillon amiral, une commission de capitaine de vaisseau et brevet de commandant de la compagnie des gardes-marine de Toulon le [1].
↑Il s'agit probablement de Laurent Truguet (1703-1781) ou de Jean-François Truguet (1709-1788).
Voir aussi
Sources et bibliographie
Michel Vergé-Franceschi, Les Officiers généraux de la marine royale (1715-1774) : origines, conditions, services, vol. 3, Librairie de l'Inde, , 3469 p. (ISBN978-2-905455-04-8), p. 767
Michel Vergé-Franceschi, La Marine française au XVIIIe siècle : guerres, administration, exploration, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire », , 451 p. (ISBN2-7181-9503-7)