En septembre 1792, alors qu'il est commissaire près le tribunal criminel du Morbihan, Rouault est élu député du département, le huitième et dernier, à la Convention nationale[1].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la réclusion et l'exclusion à la paix, se prononçant contre l'appel au peuple mais pour le sursis à l’exécution[2]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[3]. En mai de la même année, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[4]. En octobre, il est décrété d'arrestation sur motion de Jean-Pierre-André Amar, membre du Comité de Sûreté générale pour avoir, ainsi que soixante-douze députés girondins, signé une protestation contre la journée du 2 juin 1793[5]. Lui et les autres signataires sont libérés et réintégrés à leur siège d'élu en frimaire an III (décembre 1794)[6].
Après la session, il passe au Conseil des Cinq-Cents, le 21 vendémiaire an IV, comme député du Morbihan, élu à la pluralité des voix sur 125 votants ; il se fait peu remarquer dans cette assemblée et, ayant adhéré au coup d'État du 18 brumaire, est nommé, le 12 floréal an VIII, président du tribunal civil de Ploërmel. Il occupe ce poste jusqu'en 1815.