Il est nommé major du 8e régiment d’infanterie légère le , et il rejoint son corps à Nice, où il reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur le . Il est promu colonel le , du 25e régiment d’infanterie légère, et c’est à la tête de ce régiment qu’il fait les campagnes d’Autriche en 1805, de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807. Incorporé dans la 3e division du 6e corps de la Grande Armée, il se signale le , à la prise de la forteresse de Scharnitz dans le Tyrol, où il est blessé, et le à la prise de Clausen et Brixen. Sa conduite durant cette campagne lui mérite la croix de commandeur de la Légion d’honneur le .
Membre du collège électoral de l’Hérault le , il se trouve en octobre et , au blocus et au bombardement de Magdebourg, ainsi qu’à la prise de Thorn le de la même année. Le , il se trouve au combat d’Allenstein, et le à celui de Deppen. À l’affaire qui a lieu le , il a l’épaule droite fracassée par un coup de mitraille, et cette blessure ne lui permettant plus de continuer un service actif, il est admis à la retraite le . Il est créé baron de l’Empire le .
Il meurt le , à Lansargues.
Dotation
Dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie le .
De gueules; à la bande vinrée d'or, une épée d'argent, la pointe en haut, posée en barre brochant sur la bande, quartier des barons militaires à la filière d'argent, brochant sur le tout. Livrées : rouge, jaune et blanc.
Sources
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 393.