Il fut surnommé le « Napoléon des forges » en raison de ses initiatives nombreuses. Il appartient à une lignée[2] de maîtres de forges puis d'industriels franc-comtois au début du XIXe siècle (Montagney-Servigney, Châtillon-sur-Lison, Bart). Il est lié au courant fouriériste par sa sœur, Clarisse Gauthier[3], épouse de Pierre Vigoureux[4] disciple de Charles Fourier[5] et belle-mère de Victor Considérant, disciple également de Fourrier et son continuateur après le décès de celui-ci en 1837.
En 1820, Joseph rallume le haut fourneau de Montagney-Servigney, qui appartenait au marquis de Grammont. Il amodie successivement vingt-cinq établissements francs-comtois, l’ampleur de son action lui vaudra son surnom. Il réside principalement à Beaumotte-Aubertans. En 1833, conseiller général du canton de Montbozon (Haute-Saône). Il finit ruiné en 1841[6].
Références
↑Jean-Paul Jacob (dir.) et Michel Mangin, De la mine à la forge en Franche-Comté : des origines au XIXe siècle, Paris, Les Belles lettres, coll. « Série archéologie » (no 37), , 313 p. (ISBN978-2-251-60410-7, OCLC301430388, lire en ligne), p. 149-150
↑Jean-Claude Dubos, Une famille de Maître de Forges, les Gauthier, Bull. Soc. Agric. Haute Saône 17, 1984, p. 61-114