Joseph Fodor est le fils d'un écuyer en poste à Hanovre et de Maria Elisabeth Messemaecker, issue d'une famille de musiciens.
Il apprend le violon à Venlo, avec d'être envoyé à Berlin auprès du compositeur et violoniste Franz Benda[2].
À la fin des années 1780, il se rend à Paris, et se fait remarquer lors de représentations données dans le cadre du concert spirituel.
Il épouse dans la capitale française Louise Edme Marmet en 1787. Le couple a plusieurs enfants, mais seule Geneviève Joséphine Fodor, qui sera cantatrice, survit. Ils quittent la France peu après sa naissance, vers 1793, pour la Russie[3], émigrant sans doute du fait de la Révolution française.
Joseph Fodor est professeur auprès des enfants impériaux à Saint-Pétersbourg ; en parallèle il enseigne à sa fille la harpe et le piano[4].
Ses frères Charles Fodor (1759-ca.1799) et Antoine Fodor (1768-1846) sont également des compositeurs et des pianistes reconnus[5].
Œuvres
Il compose de nombreux duos, concertos, quatuors ou encore sonates pour violon[4], dont les éditions sont en partie accessibles en ligne[6].
↑
EITNER (Robert), Biographisch-bibliographisches Quellen-Lexikon der Musiker und Musikgelehrten der christlichen Zeitrechnung bis zur Mitte des neunzehnten Jahrhunderts, 1901, consultable en ligne
↑GROVE (George), A Dictionary of Music and Musicians/Fodor-Mainvielle, Joséphine, 1900, consultable sur Wikisource.