Il est le gendre de Paul Bert étant mariée à sa fille Henriette (1866-1933). Son frère André a lui épousé la troisième fille de Paul Bert : Léonie (1876-1923).
Il épouse en secondes noces la violoniste Charlotte Vormèse.
Il collabore notamment à la Revue des deux Mondes et au Journal des Débats. Il s'intéresse particulièrement au développement de la colonisation, fondant l'Institut colonial international en 1893. Et surtout, de 1893 à 1927, il est le secrétaire général puis le directeur général de l'Union coloniale française, et le directeur de son bulletin, La Quinzaine coloniale.
Candidat aux élections législatives de 1902 dans la circonscription des Sables-d'Olonne, il est battu par le candidat conservateur Georges de La Rochethulon. Réitérant cette tentative en 1906, il l'emporte cette fois contre le même adversaire. Il s'inscrit au groupe de l'Union démocratique. Réélu en 1910, il s'inscrit au groupe de la Gauche radicale. Il suit particulièrement les affaires coloniales. Maire des Sables-d'Olonne de 1912 à 1919, il ne se représente pas à la députation en 1914.
Nouveau dictionnaire d'économie politique. Publié sous la direction de M. Léon Say et de M. Joseph Chailley, Paris, Guillaumin, 2 vol., 1891-1892.
Les compagnies de colonisation sous l'ancien régime. Paris, Armand Colin, 1898
L'éducation et les colonies. Paris, Armand Colin, 1899
Java et ses habitants, Paris Armand Colin, 1900 [téléchargeable sur Gallica]
L'effort de l'Inde et de l'Union sud-africaine. Paris, Bloud and Gay, 1916
Sources
↑Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po : Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), , 442 p. (ISBN978-2-259-26077-0, lire en ligne).