Joseph Bernard (Brest, - Cauterets, )[1],[2] est un avocat, haut-fonctionnaire et homme politique français.
Biographie
Avocat à Rennes, il est préfet des Basses-Alpes et préfet du Var. Révoqué en 1831 par Casimir Perier pour s'être opposé à des instructions, il choisit alors de s’engager en politique. En juillet 1831, il est élu député du Var, dans la circonscription de Toulon-Ville, mais décide de ne pas se représenter en 1834[3]. Il occupe ensuite successivement le poste conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève et de la Bibliothèque impériale[4].
Joseph Bernard fait paraître en 1828 un court ouvrage d'inspiration libérale, Le Bon sens d'un homme de rien, ou la vraie politique à l'usage des simples. Ayant adressé un exemplaire à son ami, le chansonnier Béranger, il est félicité par ce dernier, qui le remercie en lui dédiant sa chanson Les Contrebandiers[5]. En 1858, Joseph Bernard rend à son tour hommage à son ami en lui consacrant une biographie, Béranger et ses chansons[6].
↑Registre des décès de la commune de Cauterets (1864), cote 2 E 3/259, Archives départementales des Hautes-Pyrénées, 15 p. (lire en ligne), p. 11
↑René Bargeton, Bernard Le Clère, Pierre Bougard [dir.], Intérieur. Dictionnaire biographique des préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870 (1800-1880). Répertoire numérique détaillé des cotes F/1bI/155 à F/1bI/180, Pierrefitte-sur-Seine, Archives nationales, , 665 p. (lire en ligne), p. 96
↑Joseph Salvarelli, Les administrateurs du département du Var (1790-1897); Notice biographiques, Draguignan, , 516 p. (lire en ligne), p. 295
↑Jean Touchard, La Gloire de Béranger, Tome 1, Paris, Armand Colin, , 569 p., p. 462
↑Joseph Bernard, Béranger et ses chansons : d'après des documents fournis par lui-même et avec sa collaboration, Paris, Dentu, , 420 p. (lire en ligne)