Le , il épouse, à la mairie du 6e arrondissement de Paris, Rose-Eugénie Rioult, qui décédera le .
La même année, il obtint un deuxième grand prix de Rome pour La mort de Tharcicius (saint Tharsal), tableau de 1,10 m sur 1,46 m, qui lui valut la médaille d'honneur et une bourse de voyage et qui fut envoyé par l'État au musée des Augustins, à Toulouse, le .
Prix Henner (salon de 1914), médaille d'or du Salon des artistes français (1914), classe hors-concours à partir de cette date, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le et devient membre du jury du prix de Rome ainsi que du comité et du jury de la Société des artistes français.
Le , il est nommé officier de la Légion d'honneur[3].
Œuvres
Parmi les œuvres de Joseph Bergès conservées dans des musées publics, on peut citer :
La mort de Tharcicius (musée des Augustins de Toulouse)[4]
La mort du père Mouche (inspiré par le roman La Terre d'Émile Zola) (prix Chenavard) (musée de Quimper)
Joseph Bergès a également réalisé en 1934 une fresque (plus exactement une toile marouflée) monumentale de 7 x 13 m dans le grand amphi Cujas de la faculté de lettres de Toulouse (aujourd’hui faculté de droit). Cette fresque, qui représente un paysage de la Grèce antique, avait été masquée par une restauration pratiquée en 1978. Elle fut redécouverte en 2011 lors de la restauration de l'amphithéâtre[7].
Une exposition consacrée à son élève et ami André Regagnon, organisée au château des vicomtes du Couserans à Saint-Girons du au , présentait également, provenant de collections publiques et privées, des toiles de Joseph Bergès, que Regagnon considérait comme son maître.
Bibliographie
Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 115
Article non titré de Louis-Henri Destel dans La Dépêche, .
Nos grands artistes de l’Ariège, article de Louis-Henri Destel, dans La Dépêche, .
Avec les artistes de l’Ariège, article de Louis-Henri Destel, dans La Dépêche, .
Louis-Henry Destel, Saint-Girons, Saint-Lizier, le Couserans (histoire, géographie, folklore, anecdotes...), Toulouse, Imprimerie Régionale, 1945, 427 pages. A la page 313 une notice est consacrée à Joseph Bergès, accompagnée de son portrait photographique en hors-texte.