Il se réunit au tiers état dont il appuya les revendications dans l'Assemblée.
Membre du « Comité des rapports », il dénonça le , le marquis et la marquise de l'Epinay du Lut comme les instigateurs et les auteurs véritables d'une Adresseau roi, signée de douze personnes et remplie d'invectives contre l'« Assemblée nationale ».
« On y désigne, dit Champeaux, les députés comme les destructeurs de la religion et les ennemis du monarque ; on cherche à y soulever les campagnes contre les villes, notamment contre Paris, qu'on prétend s'être fait décharger des impôts pour en rejeter le poids sur les provinces. »
L'Assemblée renvoya l'affaire au Châtelet.
Le 15 avril, Champeaux fut encore rapporteur d'une affaire analogue. Il réclama le renvoi au Châtelet de quelques lettres incendiaires qu'a fait imprimer M. l'évêque de Blois (MgrLauzières-Thémines) :
« Sous prétexte d'éclairer un ecclésiastique qu'il suppose l'avoir consulté il s'élève contre les décrets de l'Assemblée nationale, blame le serment civique, et cherche à le rendre nul ; ailleurs il annonce que les moines qui quitteront leurs maisons ne pourront plus dire la messe dans son diocèse ; qu'il défendra de les recevoir à confesse, excepté in articulo mortis. »
L'Assemblée, dit le procès-verbal, se contente de plaindre M. l'évêque de Blois et décide qu'il n'y a pas lieu à délibérer sur ce point.
« D'or, à la bande de sable chargée de trois besants du champ et accompagnée de deux croix patées de gueules. (Armes anciennes de la famille) Le tout sénestré d'un pal de gueules du tiers de l'écu chargé du signe des chevaliers légionnaires.[1] »
Annexes
Bibliographie
Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes : ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes ; ouvrage dans lequel sont rapportés les discours, proclamations, chansons, extraits d'ouvrages écrits sous les gouvernemens qui ont eu lieu en France depuis vingt-cinq ans; et les places, faveurs et titres qu'ont obtenus ..., A. Eymery, , 443 p. (lire en ligne) ;