Joseph-Constant Ménissier est le fils d'Étienne Justin et de Marie-France Vautier. Certaines sources le présentent comme un élève d'Ingres, mais cette information ne semble pas avérée[1]. Il se marie à Sainte-Menehould (Marne) le à Marie-Jeanne Duval, née Glanne. Il présente ses peintures à Châlons où il reçoit un premier prix en 1823 et en 1824.
Il meurt accidentellement des suites d'une chute d'un échafaudage alors qu'il travaillait à la décoration de la voûte de l'église de Saulles.
Son fils unique, Charles-Constant Ménissier (1834-1877), fut également peintre et sculpteur. Père et fils ont souvent travaillé ensemble.
À Wassy, il réalisa vers 1844 l'un de ses premières peintures murales, le décor de la fausse voûte en berceau de la chapelle de l'ancien couvent des Dames de Saint-Maur, qui est aujourd'hui connue sous le nom de chapelle Ménissier. Sur environ 70 m2, autour du motif central de La Nativité, six grands panneaux mettent en scène la vie du Christ :
L'Adoration des Bergers ;
L'Adoration des Rois Mages ;
La Présentation de Jésus au Temple ;
La Fuite en Égypte ;
Jésus enseignant au Temple ;
Laissez venir à moi les petits enfants.
Longtemps masquée par un faux-plafond, cette composition fut redécouverte à l'occasion de travaux, puis restaurée en 1993. La chapelle abrite aujourd'hui une salle de réunion.
En 1839, il exécute les peintures d'une salle de bal de Bar-sur-Aube et dans la chapelle de l'hôpital, puis une fresque à Bayel et six tableaux à Colombé-la-Fosse.
↑Marie-Hélène Lavallée (et al.), Les élèves d'Ingres : Montauban, Musée Ingres, 8 octobre 1999-2 janvier 2000, Besançon, Musée des beaux-arts et d'archéologie, 29 janvier-8 mai 2000, Musée Ingres, 1999.
Stéphane Gaillet, « Ménissier Joseph-Constant, peintre religieux champenois 1808-1864 », Folklore de Champagne, no 136, Société des amateurs de folklore champenois ([PDF] en ligne).