Il est nommé officier d’ordonnance du duc d’Orléans en 1833, avec le grade de capitaine[2]. En 1835, alors capitaine d'artillerie, conseiller général de l'Aude et député de la 2e circonscription de l'Aude[3], il se démit de son grade militaire pour se consacrer entièrement à la vie politique[2]. Il avait en effet été élu député de la circonscription de la périphérie de Carcassonne le [Note 1]. Il a été réélu plusieurs fois consécutivement dans cette circonscription où il possédait le château de La Redorte, d'abord le [Note 2] , puis le [Note 3]. À la Chambre des députés, il vota habituellement avec l'opposition libérale et le groupe de Thiers[2]. Il combattit la loi d'apanage et fit partie de la coalition formée pour renverser le ministère Molé.
Après la Révolution de 1848, il ne se présenta pas à l'Assemblée constituante, mais fut élu représentant de l’Aude à l'Assemblée législative le [Note 5]. Il vota presque constamment avec la droite, sans montrer d'hostilité vis-à-vis de la politique de l'Élysée.
Son fils Louis-Ernest Mathieu de La Redorte, né à Paris le , fut un opposant à Louis Napoléon ; il s’exila de France, à l’instar de Victor Hugo, et s’installa définitivement à Montréal au Canada.
« Mathieu de La Redorte (David-Maurice-Joseph, comte), baron et pair », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIIe, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 283 à 285 ;