Après avoir servi le gouvernement tchécoslovaque comme diplomate, il fuit l'invasion nazie de son pays en 1939 en raison de son origine juive, et malgré sa conversion au catholicisme[1]. Il devient alors conseiller d'Edvard Beneš, le président tchécoslovaque exilé à Londres, jusqu'à la défaite nazie de 1945. Il retourne ensuite à Prague[2] et, à la demande du président Beneš, sert comme ambassadeur en Yougoslavie jusqu'à la prise de pouvoir des communistes en 1948. Ce coup d'État le force à fuir à nouveau son pays. En 1949, il obtient l'asile politique aux États-Unis, où il enseigne la politique internationale à l'université de Denver.