Prix 2N (d) () Premi Josep Maria Planes d’investigació periodística (d) ()
Œuvres principales
Desmuntant Societat Civil Catalana (d), Warcelona, una història de violència (d), Plus ultra. Una crònica gràfica de l'espanyolisme a Catalunya (d), Days that will last for years (d), La cara B del procés (d)
Jordi Borràs est diplômé de l'École Massana de design à Barcelone, où il découvre son intérêt pour la photographie. Depuis, il continue à travailler conjointement dans ces deux domaines, et s'est spécialisé dans le champ des questions sociales en ce qui concerne le photojournalisme. Il a travaillé comme reporter graphique indépendant pour différents médias, parmi lesquels Nació Digital, La Directa ou El Temps, publiant notamment dans ce dernier des reportages d'investigation. Il a également publié des photos dans de nombreux médias internationaux et, plus spécifiquement, dans des revues étudiant ou luttant contre l'extrême droite à travers le monde et en Espagne.
Borràs a développé un intérêt particulier pour l'extrême droite présente en Catalogne, cherchant à en réaliser une chronique sociale photographique. Il a documenté une grande partie des manifestations et actions publiques des divers organisations et groupuscules de l'extrême droite depuis les années 2010, de la part desquels il commence à recevoir des menaces à partir de 2013. En 2015, Pedro Chaparro, vice-président du parti d'extrême droite nationaliste Démocratie nationale appelle à l'agresser et est condamné pour ce fait à un an de prison en 2018[1].
Enfin, Borràs a également beaucoup documenté les mouvements indépendantistes et la vie parlementaire de la Catalogne. Il en tire deux ouvrages, La cara B del procés (2015) et Dies que duraran anys (2018). Ce dernier ouvrage, traduit en espagnol et en anglais, traite du référendum de 2017 sur l'indépendance de la Catalogne et est la deuxième meilleure vente dans la catégorie non-fiction lors de l'édition 2018 de la Sant Jordi. C'est un extrait de ce livre que Quim Torra choisit de lire au roi d'EspagneFelipe VI lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux méditerranéens de 2018 à Tarragone.
En , il est agressé à coups de poing dans le Quartier gothique de Barcelone par un homme s'étant identifié comme un policier et ayant crié ensuite « Vive l'Espagne, vive Franco ! »[3]. Il s'avère ensuite que l'agresseur présumé est un inspecteur de la brigade de renseignement[4]. En janvier 2022, le policier a été condamné à un an de prison pour agression idéologique contre le journaliste catalan[5].
Publications
Warcelona: Una història de violència (Pol·len edicions, 2013)
↑(ca) « Ratifiquen l'any de presó a un dels ultres de Blanquerna per amenaces a Jordi Borràs », ccma.cat, (lire en ligne, consulté le ).
↑(ca) Jordi Borràs, « Pučnik, cofundador de SCC: "Em van fer fora després que no m'empassés les excuses sobre l'extrema dreta" », El Món, (lire en ligne, consulté le ).
↑N. M., « Catalogne : un photojournaliste agressé au cri de "Vive Franco !" par un policier espagnol », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
↑(ca) Jesús Rodríguez, « El policia que va agredir Jordi Borràs és un inspector de la brigada d'informació », La Directa, (lire en ligne, consulté le ).