Membre du Parti protectionniste, il est whip au Sénat pour le gouvernement protectionniste de 1901 à 1904, et préside une commission parlementaire qui obtient que la Tasmanie soit reliée au continent australien par un service postal quotidien par bateau à vapeur. En 1905 il est fait ministre sans portefeuille par le Premier ministre Alfred Deakin, chargé de la préparation de la loi créant un système national de droit d'auteur, puis est promu vice-président du Conseil exécutif en 1906. En il est nommé ministre de l'Intérieur, et pilote l'adoption du projet de loi créant un système national de quarantaine pour le pays. Le gouvernement perd le pouvoir en novembre 1908, et John Keating devient simple député d'arrière-ban[1].
Il perd son siège de sénateur aux élections de 1922 et se consacre à sa carrière d'avocat. Ayant activement soutenu la participation de l'Australie à la Première Guerre mondiale et visité les tranchées, et parlant bien le français, il est fait en 1924 par la France officier de l'instruction publique dans l'ordre des Palmes académiques. Il est rédacteur en chef d'une compilation des lois de Tasmanie publiée en 1936, et meurt en 1940 d'un ulcère gastroduodénal[1].