John Jackson naît le à Lastingham dans le Yorkshire et débute comme apprenti tailleur auprès de son père, opposé à la carrière artistique de son fils.
Il bénéficie de l'appui d'Henry Phipps qui le recommande au comte de Carlisle, ainsi qu'à George Beaumont, 7e baronnet, qui lui offre le logis dans sa propre maison ainsi qu'une rente annuelle de 50livres.
Jackson est dès lors admis à la Royal Academy, où il se lie d'amitié avec David Wilkie et Benjamin Haydon. Au château Howard, résidence du comte de Carlisle, il découvre et étudie un grand nombre de toiles. Ses aquarelles sont alors jugées d'une qualité hors du commun[1].
En 1807, sa réputation de portraitiste est établie et il se tourne alors vers la peinture à l'huile, communiquant régulièrement ses travaux à Somerset House, siège de la Royal Academy.
Après un voyage qui l'amène aux Pays-Bas et en Flandre en compagnie d'Edmund Phipps, il accompagne, en 1819, Sir Francis Chantrey dans un voyage en Suisse et en Italie (Rome, Florence et Venise). Il est admis à l'Accademia di San Luca à Rome, après avoir achevé un portrait d'Antonio Canova, applaudi par la critique[1].
Il est admis à la Royal Academy en tant qu'étudiant à compter du et il en est élu associé le , puis membre à part entière le [6].
Au cours de l'été 1819, Jackson visita l'Italie ; il y peint le portrait de Casanova. Il est élu membre de l'Académie de Saint-Luc à Rome[7].
John Jackson a été marié à deux reprises, la première fois avec la fille d’un joaillier, la seconde avec Matilda, fille du peintre James Ward et nièce de George Morland. Il meurt à St. John's Wood, quartier de Londres, le [4].
Son fils, Mulgrave Phipps Jackson, naît le et meurt le ; peintre lui-même, il expose à la Royal Academy durant 12 ans.
↑ a et b(en) Thomas Smith, A Topographical and Historical Account of the Parish of St. Mary-le-Bone, Comprising a Copious Description of its Public Buildings, Antiquities, Schools, Charitable Endowments, Sources of Public Amusement, &c. with Biographical Notices of Eminent Persons. Illustrated with Six Views and a Map, Londres, J. Smith ; Harvard College Library, , 320 p. (lire en ligne), p. 296–297.
↑ a et b(en) Clarke, The Georgian Era : Memoirs of the Most Eminent Persons, who have Flourished in Great Britain, from the Accession of George the First to the Demise of George the Fourth, vol. IV, Londres, Vizetelly, Branston and Co., (lire en ligne), p. 135–136.
↑Hoeffer (dir.), Nouvelle biographie générale des temps les plus reculés jusqu'à nos jours. : ark : /12148/bpt6k63092450, vol. 26 Isaac-Joséphine, Paris, Firmin Didot Frères, 1854-1856, 976 p. (lire en ligne), p. 164