Lors de la Première Guerre mondiale, Johannes Hintz s’engage comme volontaire dans l'armée impériale. Après ses classes d’élève-officier, il est affecté le au 74e régiment d'infanterie(de) comme officier d’ordonnance. Promu Leutnant le , Hintz restera dans ce régiment jusqu’à la fin du conflit.
Comme Hans-Henning von Fölkersamb et Kurt Griepenkerl, Johannes Hintz est affecté dans la Luftwaffe. Affecté, comme chef de batterie, dans le 12e Flak-Regiment, un régiment de défense anti-aérienne, Johannes Hintz est promu Hauptmann, capitaine, en [1]. Le , le capitaine Hintz est promu Major, commandant[1]. Toujours chef de batterie, le commandant Hintz sert dans le Flakabteilung (F/88) "Legion Condor", du au [1]. Le commandant Hintz sert de nouveau dans le 12e Flak-Regiment, comme chef de batterie, puis Kommandeur du 1er Bataillon, le . En , le commandant Hintz est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Johannes Hintz est nommé Kommandeur du 32e Flak-Regiment, le [1] à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Après la déclaration de guerre, Johannes Hintz reste à la tête du Flak-Regiment 32, renommé Flak-Regiment 101 en , fonction qu’il assumera jusqu’en . Après la Campagne de France, il est nommé Kommandeur de la Flakschule I, l’école de la Flak de Rerik. Compte tenu de sa conduite exemplaire devant l’ennemi en , Johannes Hintz reçoit la Ritterkreuz en [1], avant d’être promu Oberst, colonel, le [1]. Il conserve son poste jusqu’au , assumant parallèlement les fonctions de Kommandeur de la Flak locale.
Le , Hintz est nommé Kommandeur de la 4e Flak-Division. Toujours à la tête de la 4e Flak-Division, Hintz est promu Generalmajor, général de brigade, le [1]. À partir du , le général Hintz sert à l’État-major du 3e Flak-Korps.
Le , alors que les Alliés envahissent le ciel de la France, Hintz est grièvement blessé dans un accident de voiture. Immédiatement hospitalisé, il meurt de ses blessures, à Paris, le suivant[1].
À titre posthume, Johannes Hintz sera promu Generalleutnant, général de division, à effet du 1er mai, le [1].
Karl-Friedrich Hildebrand: Die Generale der deutschen Luftwaffe 1935–1945 vol. 2: H-N, Biblio Verlag, Osnabrück, 1992.
Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.
Scherzer, Veit : Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Scherzers Miltaer-Verlag, Jena, 2007.
Henry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries - Luftwaffe Officers 1935 - 1945, t.3, Section G-K, (p. 183)(en ligne).
↑Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références
↑ abcdefghij et kHenry L. deZeng IV, Douglas G. Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries - Luftwaffe Officers 1935 - 1945, t.3, Section G-K, avril 2012 (p. 183) (en ligne)
↑L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
↑François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).