En particulier, cette lecture attentive lui permet de conclure à une initiative effectuée par Dieu d'entrer en contact avec les hommes : il y aurait donc une alliance originaire, détruite par le péché originel, puis plusieurs renouvellements de cette alliance dans l'Ancien Testament et enfin, par la voix du Christ, la promesse de la résurrection de la chair, du jugement dernier et de la vie éternelle.
Ses partisans sont appelés « Coccéiens » et sa doctrine le coccéianisme, considéré comme un des courants préparateurs du piétisme. Son élève le plus remarquable est Campeius Vitringa qui poursuit, à l’université de Franeker, son œuvre dans le domaine des études hébraïques et théologiques.
Œuvres
Après sa mort ses œuvres complètes sont publiées en 8 volumes in-folio, à Amsterdam, en 1673.
Duo Tituli thalmudici Sanhedrin et Maccoth (trad. et annot., 1629) ;
Summa doctrinæ de fœdere et testamento Dei (1648, 2e éd. 1654) ;
Summa theologiæ ex sacris scripturis repetita (1662).
Lexicon et commentarius sermonis hebraici et chaldaici (1669).
Sources
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Heiner Faulenbach, « Coccejus, Johannes », dans Theologische Realenzyklopädie, 8, 1981, p. 132-140
Reinhard Breymayer, « Auktionskataloge deutscher Pietistenbibliotheken. Die beiden neuentdeckten Auktionskataloge für die Privatbibliothek des Vorpietisten Johannes Coccejus, des bedeutendsten reformierten Theologen des 17. Jahrhunderts », Bücherkataloge als buchgeschichtliche Quellen in der frühen Neuzeit, Reinhard Wittmann, éd. Harrassowitz, Wiesbaden, 1985 (Wolfenbütteler Schriften zur Geschichte des Buchwesens, vol. 10), p. 113-208.