Vers 1746 il réalise la reliure d'un livre de cantiques en velours de soie cramoisi, doté d'un encadrement en argent doré pour les plats. Au centre, un décor de rinceaux en argent doré, ajouré, gravé et ciselé entoure un cartouche quadrilobé enserrant La Crucifixion à l'avant et La Résurrection à l'arrière[3].
Les reliures de livres de cantiques étaient des objets typiquement strasbourgeois, le plus souvent offerts aux épouses le jour de leur mariage, en harmonie avec leurs somptueuses robes de velours ciselé et d'or[5].
↑ ab et c« Musée des Arts Décoratifs. MAD XVII.55. Johann Ulrich Mands », Musées de la Ville de Strasbourg [1]
↑Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN978-2903824914)
↑Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XIXe siècle, Monelle Hayot, 2014, p. 107 (ISBN978-2903824914) (catalogue d'exposition)
Annexes
Bibliographie
Hans Haug (dir.), Le siècle d’or de l’orfèvrerie strasbourgeoise : exposition au profit de la collection d'orfèvrerie des musées de Strasbourg, Paris, Jacques Kugel, 10-31 octobre 1964, no 56
Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN978-2903824914)
Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN978-2901833802)