Né le à Český Těšín, il passe la plupart de son enfance à Jablunkov, où sa mère travaille en tant qu'infirmière. Son père, qui s'appelle également Jiří, est professeur.
Formation
Il étudie à l'université de chimie et de technologie de Prague, dont il sort diplômé en 1972.
Carrière professionnelle
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En , il est élu président de l'Académie tchèque des sciences. Réélu en 2013, il voit son second mandat arriver à son terme en .
À partir de mai-, les études d'opinion le placent en deuxième position du premier tour, derrière le président sortant, Miloš Zeman[7],[8]. Il se présente comme l'« anti-Zeman », qui est selon lui trop clivant et présent depuis trop longtemps en politique[9].
Le , il arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,6 % des voix, 12 points derrière Miloš Zeman[10]. Il reçoit aussitôt le soutien des principaux candidats éliminés, ce qui le place en situation de favori[9]. Entre les deux tours, il critique la fatigue physique du président sortant, qui choisit de l'attaquer essentiellement sur le thème de l'immigration et sur son refus de reconduire Andrej Babiš à la tête du gouvernement en cas d'élection[11]. Son image d'intellectuel, son inexpérience en politique et son manque de charisme lui sont reprochés, notamment lors des débats télévisés[12].
Il est battu à l'issue du second tour, recueillant 48,63 % des suffrages exprimés, dans un contexte de forte participation[13],[14]. Il annonce cependant souhaiter poursuivre son engagement politique[15].
Prises de position
Union européenne
Partisan de l'intégration européenne, il s'oppose à la tenue d'un référendum sur l'appartenance de la République tchèque à l'Union européenne, considérant que les questions géopolitiques ne doivent pas être tranchées par le peuple[16]. Cependant, il se prononce contre les régulations « excessives » de l'UE et pour une adoption retardée de l'euro par son pays[17].
Immigration
Pendant la campagne présidentielle de 2018, à l'instar de l'opinion tchèque et des autres candidats au scrutin, il se dit opposé aux « quotas européens » visant à imposer à chaque État membre un nombre fixé de réfugiés. Il se déclare pour le renvoi des migrants économiques extra-européens, considérant qu'il faut d'abord les aider dans leur pays d'origine[18]. Cependant, en , il avait déclaré qu'« accueillir quelque 2 600 réfugiés ou migrants, une fois contrôlés du point de vue de la sécurité, ne devrait poser aucun problème », tout en se demandant « combien d'entre eux resteraient » plutôt que de continuer leur voyage vers l'Europe de l'Ouest[19]. En outre, en , il avait signé un « appel des scientifiques contre la peur et l'indifférence », ce qui a pu être interprété comme un appel à l'accueil des migrants[19].
↑Le Figaro.fr avec AFP, « Présidentielle tchèque: le pro-russe Zeman face à un rival pro-européen au second tour », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).