Jia Tolentino, de son nom complet Jia Angeli Carla Tolentino[1], née en 1988[2], est une journaliste, et essayiste américaine. Début 2021, elle est journaliste pour The New Yorker[3].
En 2019, elle publie l'ouvrage Trick Mirror: Reflections on Self-Delusion une collection d'essais sur ses réflexions sur sa génération, le féminisme et la culture numérique.
Elle est considérée par l'autrice Rebecca Solnit comme « la meilleure essayiste travaillant actuellement aux États-Unis[4]. »
Jia Tolentino a fréquenté une mégachurchévangélique et une petite école privée chrétienne. Elle a un frère cadet. En 2005, elle s'inscrit à l'Université de Virginie[10]. Pendant son séjour à l'Université de Virginie, elle étudie l'anglais, rejoint une sororité et participe à un groupe de chant a cappella .
Jia Tolentino a commencé à écrire pour The Hairpin en 2013, embauchée par Emma Carmichael, alors rédactrice en chef[12],[13]. En 2014, les deux journalistes commencent à travailler pour le site féministe Jezebel, où Tolentino écrira pendant deux ans avant de rejoindre The New Yorker[14].
Le 6 août 2019, Jia Tolentino a publié une collection d'essais intitulée Trick Mirror: Reflections on Self-Delusion. L'ouvrage entre dans la liste des meilleures ventes du New York Times le 25 août 2019, se classant en deuxième position dans sa catégorie[15]. L'autrice reçoit de nombreuses critiques positives. Le Guardian la qualifie ainsi « d'autrice immensément talentueuse »[16] ; la chroniqueuse de Slate Laura Miller écrit dans sa critique du livre : « Tolentino est une essayiste classique dans le sens de Montaigne, se faufilant sur la page vers une compréhension de ce qu'elle pense et ressent de la vie, du monde et d'elle-même. »[17].
Vie privée
Jia Tolentino vit à Brooklyn avec son compagnon. Le 15 août 2020, elle annonce sur Instagram avoir donné naissance à une petite fille[18].
« Limits of power », The New Yorker, the Talk of the Town. Comment, vol. 93, no 34, , p. 15–16 (lire en ligne, consulté le )[19]
« Killing it : is there something wrong with millenials? », The New Yorker, the Critics. Books, vol. 93, no 39, , p. 65–68 (lire en ligne, consulté le )[20]
« Safer spaces : could small changes in campus life reduce the risk of sexual assault? », The New Yorker, american Chronicles, vol. 94, no 1, february 12–19, 2018, p. 34–41 (lire en ligne, consulté le )[21]
« Athleisure Time: Outdoor Voices blurs the boundaries between working out and everything else », The New Yorker, the Talk of the Town, vol. 95, no 4, , p. 26–32 (lire en ligne, consulté le )
« Ecstasy: losing religion and doing drugs in Houston », The New Yorker, personal History, vol. 95, no 14, , p. 38–45 (lire en ligne, consulté le )[22]
↑ a et b(en) Mike Gruss, « Rising Star: Jia Tolentino has quickly made a name for herself as an essayist », Virginia Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en-US) Jia Tolentino, « Bye, I Hate It », Jezebel, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Maggie Doherty, « Jia Tolentino on the 'Unlivable Hell' of the Web and Other Millennial Conundrums », The New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
↑(en) Peter Sterne, « New Yorker hires Jezebel deputy editor Jia Tolentino as web staff writer », Politico, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
↑(en) « The New York Times Best Sellers », The New York Times, (lire en ligne).