Les JSR publiaient l’hebdomadaire Révolution[1] avec pour rédacteur en chef Fred Zeller[2]. Outre quelques trotskystes, les JSR rassemblent des jeunes communistes ayant rompu avec le PCF et quelques membres de l'ultragauche[1] dont Pierre Lanneret , qui évolue vers la gauche communiste et entre dans le groupe vers 1938. Le jeune Pierre Boussel, âgé d'une quinzaine années, participe aux JSR : il deviendra plus tard « Lambert », l'un des dirigeants principaux du trotskisme français.
Fin 1936, le groupe subit l'entrisme du PCI (Parti communiste internationaliste) de Raymond Molinier et Pierre Frank, qui tentent sans succès d'organiser une scission[1]. Finalement, le groupe accepta d'adhérer, sur une base individuelle, au Parti ouvrier internationaliste (POI) qui organisait la fusion, après les grèves de juin 1936, entre le PCI et le POR de Naville ; les JSR conservaient cependant leur autonomie ainsi que Révolution[1]. David Rousset, étudiant en philosophie qui avait participé à la fondation des JSR en , fait partie de ceux qui rejoignent le POI[3].