En 2017, Jen Beagin est lauréate du Whiting Award dédié à la littérature de fiction, pour son premier roman qualifié de underground et débridé, On dirait que je suis morte (Pretend I'm Dead)[3],[4]. Son héroïne Mona, alors âgée de 24 ans travaille comme femme de ménage le jour. La nuit, la jeune femme distribue bénévolement des seringues aux toxicos de Lowell dans le Massachusetts. Son histoire d’amour avec « Monsieur Dégoûtant », un junkie du coin va bouleverser son existence[5],[6].
Jen Beagin commence l'écriture de ce premier roman à la suite de cinq années passées à travailler comme femme de ménage pour le compte de particuliers. Au cours de cette période, elle réalise une série d'autoportraits in situ et se constitue une collection d'aspirateurs d'époque[7]. La mise en scène de sa propre mort sanglante chez un client confère à l'ouvrage un supplément d'authenticité et de réalisme dans ce texte en partie autobiographique[8].
Publications
Pretend I'm Dead, Jen Beagin, Northwestern University Press, 208p, 2015 (ISBN0810132079)
Traduit en français sous le titre On dirait que je suis morte par Céline Leroy, Buchet/Chastel, 2019, 288 p. (ISBN978-2-283-03179-7)