La Jeanne d’Arc a été créée en janvier 1880 sous la forme d’un patronage par l’abbé Bizouard dans un premier temps rue Saint-Philibert (aujourd’hui rue Condorcet) puis ce fut, compte tenu du succès du nombre d’adhérents, un déménagement dans le quartier de la plaine des roses dans la rue Lacodaire[2].
Les principales activités de l’époque étaient : la gymnastique, l’harmonie, chorale, football, le théâtre[2].
Par trois fois, la Jeanne d’Arc a failli sombrer corps et âme. Grâce à la volonté, à la ténacité de quelques-uns, il n’en fut rien. Lors de la Première Guerre mondiale, la Jeanne d’Arc comptait plus de 450 membres et 57 manquaient à la fin des hostilités.
La Jeanne d’Arc connaîtra ensuite une période faste grâce à quelques bonnes volontés et de nouvelles sections furent créées telles que le tennis de table, le basket, l’escrime, le cross-country, etc. Puis ce fut la deuxième guerre 1939/45, la reprise fut difficile beaucoup manquaient. D’autres rentraient de captivité ou de déportation.
En 1966, alors que la Jeanne d’Arc fonctionnait relativement bien, une nouvelle épreuve la frappait. Les propriétaires des locaux dont elle n’était que locataire leur demandaient de les libérer. C’est ainsi qu’il fallut se réinstaller boulevard de l’Ouest où tout manquait. Grâce à un travail obstiné, à la confiance et l’aide accordées par les pouvoirs publics, de nombreuses améliorations aux installations existantes furent réalisées et en particulier la salle Henri Boisselot terminée en 1972. La Jeanne d’Arc limitait ses activités à un seul sport le basket, grâce à trois Présidents remarquables qui sont Emile Jobart, Maurice Lebeau (1946-1967) et Henri Boisselot (1967-1980).
À la suite d'une erreur dans un article de presse, un journaliste avait mentionné et abrégé JDA au lieu de Jeanne d’Arc. C’est ainsi que JDA restera par la suite la dénomination et le logo du club. En 2018, le club est mutualisé avec un club handball féminin (qui portait alors le nom de Cercle Dijon Bourgogne 21) sous le nom de JDA Bourgogne Dijon.