Jeanne Antoinette Flourens naît le à Vias[1]. Elle devient espérantiste en 1903 et milite pour la langue espéranto jusqu’à sa mort[1].
En 1892, établie à Béziers avec son père, elle épouse Joseph Léon Maignien[2]. Elle en divorce en 1899.
Dans les années 1900, Jeanne Flourens préside à Béziers le groupe espérantiste féminin et donne des cours d'espéranto[3]. À partir de 1905 et jusqu'en 1912, elle publie de nombreux articles, notamment sur la mode, dans les revues espérantistes comme La Esperantisto, Tra la mondo ou encore La Vagabondo[4]. En 1907 elle signe une des premières comédies originales en espéranto, Duonsurda (« À moitié sourde »)[5], puis publie plusieurs pièces et nouvelles en espéranto et, au début des années 1910, traduit un extrait des mémoires de Léon Tolstoï[6].
En 1922, au moment du Congrès annuel des espérantistes français, elle est secrétaire du comité local d'espéranto à Béziers[7].
En 1922, Jeanne Flourens déménage à Marseille[1], où elle meurt, en son domicile du 63 boulevard de la Madeleine, le [8].
Œuvres
Duonsurda : duakta komedio de J. Flourens, Juan Régulo Pérez Library, , 15 p. (lire en ligne)
Jane Roksano Flourens, La fianĉiniĝo de sovaĝulineto: triakta komedieto, Tra la Filatelio, , 31 p.
Roksano, La morgaŭa virino, Ĉe la aŭtorino: Roksano, Villa Roksano, , 16 p. (lire en ligne)
Jane Roksano Flourens, La senlaca sinofero, Ĉe la aŭtorino: Roksano, , 32 p.
Léon Tolstoï (trad. Jane Roksano Flourens), Mia Onklino Tatiana Aleksnadrovna: eltiraĵo el la Memorskriboj, Ĉe la tradukintino: Roksano, , 19 p.
↑Ulrich Matthias, L'Espéranto : un nouveau latin pour l'église et pour l'humanité, Vlaamse Esperantobond v.z.w., (ISBN978-90-77066-17-1, lire en ligne), p. 252
↑(en) « Book reviews », Amerika Esperantisto, vol. 12, no 5, , p. 16 (lire en ligne)