En 1586, Jean van Malderen devint professeur de philosophie à l'université de Louvain et en 1602, recteur de cette même université. Appelé par l'archiduc Albert d'Autriche (1559-1621), il accède en 1611 au siège épiscopal d'Anvers, et est sacré en la cathédrale d'Anvers le par l'archevêque de Malines. Il poursuivit avec une implacable rigueur les hérétiques fort nombreux dans son diocèse.
Évêque, il exerça une grande influence dans les conseils de gouvernement et consacra d'importants moyens à l'embellissement de sa cathédrale.
Il institua des bourses d'études en faveur de ses proches : elles favorisaient les humanités, les sciences supérieures et la théologie. Une dernière pour favoriser les descendants des frères et sœurs de ses parents. Il portait comme armoiries : d'azur à un boisseau d'or[1] qu'il écartelait avec celles de sa mère née Walravens : d'argent à un corbeau essorant de sable[2].
De Virtvtibvs Theologicis Et Ivstitia Et Religione Commentaria : Ad Secundam Secundæ D. Thomæ, Antverpiae : Off. Plantiniana, 1616
Anti-Synodica, sive animadversiones in decreta conventus Dordraceni, quam vocant Synodum Nationalem, de quinque docrinae capitibus, inter remonstrantes & contraremonstrantes controversis, Antverpiae : Moretus & Meursius, 1620
Censura libellorum scholasticalium, anno 1621.
In Primam Secvndæ D. Thomae Commentaria : De Fine & Beatitudine hominis. De Actibus humanis. De Virtutibus, Vitiis, & Peccatis. De Legibus. De Gratia. De Iustificatione. De Meritis, Antverpiæ : Plantin, 1623
Tractatus de Restrictionum Mentalium abusu, Antwerpen, 1624
Tractatus de Sigillo Confessionis Sacramentalis, Antwerpen, ex officina Plantiniana, 1626.
In Canticvm Canticorvm Salomonis Commentarivs, Antverpiae, Plantin, 1628
In primam partem D. Thomae commentaria, de Sancta Trinitate, Creatione In Genere, et Angelis, Antverpiae, 1634
Notes et références
↑Jean-Noël Paquot, Mémoires pour Servir à l'Histoire Littéraire des Dix-Sept provinces des Pays-Bas, 1768, tome II, p. 6.
↑La famille Walravens porte encore : d'argent à trois corbeaux essorants de sable (Georges Dansaert, Nouvel armorial belge, Bruxelles, 1949, p. 395) ou encore : écartelé au 1 et 4 d'argent à un corbeau essorant de sable, au 2 et 3 d'azur à la fleur de lis d'argent (Rietstap).