Il est d'abord chanoine et obédiencier de l'église Saint-Just de Lyon, puis chanoine et custode de la cathédrale Saint-Jean. Il parvient à se hisser au doyenné de cette institution, avant d'être élu le à la tête du diocèse.
En 1376, il tient un synode local. Surtout, il fait en 1378 une longue visite pastorale destinée à faire le bilan de la tenue des lieux de culte, et de ces desservants. Cette visite couvre près de 400 édifices, sur les 900 que compte le diocèse[1].
Il s'est signalé dans son diocèse par un esprit de paix, une volonté de porter l'esprit pastoral et une grande libéralité[2].
Il est fait cardinal en 1389 par l'antipape Clément VII à la demande du Roi de France, Charles VI, mais ne reçoit jamais de titre. La même année, il renonce à son siège au profit de Philippe de Thurey.
↑Jacques Gadille, René Fédou, Henri Hours, Bernard de Vregille (s.j.), Le diocèse de Lyon, dans Histoire des diocèses de France, tome 16, Beauchesne, 1983, (ISBN2-7010-1066-7), p. 104. Cette visite, conservée aux Archives départementales du Rhône, a été éditée par l'abbé Merle en 1938.