Jouissant d'une belle fortune, La Chapelle écrivit et fit représenter à la Comédie-Française de médiocres tragédies inspirées de l'Antiquité : Zaïde, Téléphonte, Cléopâtre, Ajax. Ses relations et le talent de l'acteur Baron leur assurèrent le succès, mais aucune ne se soutint au répertoire. Boileau n'hésita pas à les railler dans une épigramme :
J'approuve que chez vous, Messieurs, on examine,
Qui du pompeux Corneille ou du tendre Racine,
Excita dans Paris plus d'applaudissements :
Mais je voudrais aussi qu'on cherchât tout d'un temps
(La question n'est pas moins belle)
Qui du fade Boyer ou du sec La Chapelle
Excita plus de sifflements.
Une petite comédie en prose, Les Carrosses d'Orléans (1680), eut en revanche un authentique succès et fut souvent représentée.
Il publia également deux romans, Les Amours de Catulle (1680) et Les Amours de Tibulle (1700), ennuyeux assemblages de traductions de ces poètes latins et d'histoire galantes. Un éditeur avait par erreur attribué ces ouvrages à Chapelle, l'ami de l'abbé de Chaulieu et auteur, avec Bachaumont, du célèbre Voyage de Chapelle et Bachaumont, celui-ci fit l'épigramme suivante :
Les Carrosses d'Orléans, comédie représentée pour la première fois le
Lettres d'un Suisse à un Français, où l'on voit les véritables intérêts des princes et des nations de l'Europe (1703-1711)
Réflexions politiques et historiques sur l'affaire des princes, avec la requête des pairs de France, la requête des princes légitimez et une réponse à cette dernière requête (1717)
Références
↑Mercure de France, septembre 1745, p. 218. Numérisé.