Jean Félix Deletraz, né de père inconnu, déclaré à l'état-civil comme le fils de Jeanne Henriette Deletraz, âgée de 35 ans, artiste, se voit reconnu le par Gabrielle Berthe Alexandrine Deletraz. Encore sous les drapeaux, il épouse en premières noces Andrée Cothias le à la mairie du 16e arrondissement dont il divorce le [2]. En secondes noces, il épouse la comédienne et écrivaine Simone Peigniet dite Simone Sinclair[3] le à Dureil (Sarthe). Il meurt à Rueil-Malmaison le .
Pendant la première guerre il sert au 3e Groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons et participe activement à Taca Tac Teuf Teuf, journal de tranchées commun aux 17 groupes d'artillerie légère de cavalerie. Il adhère à l'Association des écrivains combattants en 1921. Sa carte porte le n° 14. Il en devient sociétaire en 1926 à la suite de l’obtention de sa carte d’ancien combattant. Il est aussi membre de l'Amicale des journalistes du front[4] qu'il a contribué à créer en 1919 et au comité de laquelle il participe en 1949[5].
Dès sa démobilisation, intégré à la vie parisienne, il est déjà reconnu dans les milieux du théâtre[6] et obtient en avec L'Intrus, pièce en quatre actes, en prose, le cinquième prix du Concours d'art dramatique du journal Comœdia[7].
De 1942 jusqu'à son décès en 1954, il est directeur du théâtre du Palais-Royal où il met en scène ses propres pièces et les pièces qui sont jouées dans son théâtre.
Son épouse, Simone de Létraz, reprend la direction du théâtre jusqu'en 1965 et met elle aussi en scène certaines de ses œuvres posthumes[8]. Jean de Létraz a aussi été scénariste et dialoguiste au cinéma. Nombre de ses pièces ont par ailleurs été adaptées à l'écran.
↑« Assemblée générale ordinaire du 26 novembre 1949 », L'Ex-Presse du front : organe mensuel de l'Amicale des journaux du front, vol. 30e année, no Spécial Anniversaire, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑En décembre 1920 on le cite comme participant au diner offert par la revue Comœdia à l'acteur américain Fatty(Comœdia, , p. 1, col. 1 Lire en ligne)).