Jacques Cormier de la Picardière avait été désigné d'office par le gouverneur Choiseul comme maire alors qu'il était arrivé cinquième et bon dernier de l'élection précédente. Il s'était tout de suite heurté à l'hostilité d'une partie des magistrats ainsi qu'au barreau et suscité de multiples incidents au bailliage et au siège du présidial. Choiseul s'aperçut très vite de son erreur. Le , lors des premières élections qui suivirent, Cormier fut néanmoins placé en tête par l'assemblée électorale avec 15 voix contre 12 à Sain de Bois-le-Comte et 11 à Jean de Cop de Pocé et à Girault, trésorier de France. Pourtant cette fois, le gouverneur Choiseul ne choisit pas Cormier, et annonça par lettre la nomination comme maire de Jean de Cop de Pocé[1].
Sa fortune est estimée autour de 350 000 livres[2].
Guy Saupin, Histoire sociale du politique : Les villes de l'Ouest atlantique français à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles), Presses universitaires de Rennes, 2019
Les maires de Tours du XVe au XIXe siècle. Histoire et généalogie, CGDT, Tours, 1987.
François Caillou, Une administration royale d'Ancien Régime : le bureau des finances de Tours, Tours, PUFR, 2005.