Jean Vogt, né à Strasbourg le 13 mars 1929, est un géologue et historien alsacien[2]. Enfant, il passe ses vacances à Wissembourg, « auprès de grands-parents issus, [disait-il], d'une lignée de fabricants d'allumettes, ce qui faisait, [ajoutait-il avec humour], que depuis lors il sentait le soufre ! »[2]. D'où, sans doute, l'attrait qu'il a pour les campagnes d'Alsace, du pays de Bade, qu'il connaît si bien, et du Palatinat, qui sont l'objet de son Diplôme d'études supérieures en 1951 puis de sa thèse en 1963. Il se forme à l'Université de sa ville natale, avec Jean Tricard[2]. Il effectue de nombreux voyages dans le monde, à l'instar d'un globe trotter, dans le cadre de sa spécialisation en géomorphologie[2],[3].
↑Lucien Febvre, « Jean Vogt , La Géomorphologie et les hommes, in Revue de Géomorphologie Dynamique (1953, n° 4) », Annales, vol. 9, no 4, , p. 551–553 (lire en ligne, consulté le ).
↑Bernard Cadiot, Jean-Marc Delaunay, Michel Humbert et Jean Vogt, « Inventaire et étude des risques géologiques en France au service géologique national », L'Espace géographique, vol. 8, no 1, , p. 49–56 (DOI10.3406/spgeo.1979.1859, lire en ligne, consulté le ).