Jean Urkia a été ordonné prêtre le pour les Missions étrangères de Paris[2]. Il est aumônier du 2e régiment étranger en 1946. Il est envoyé en 1947 à Saïgon qui se relève à peine de l'occupation japonaise, puis il est envoyé à sa demande en 1953 au Laos, l'année où ce pays accède à l'indépendance. Il étudie la langue dans le sud du pays, puis devient curé de Tha Ngam en 1954 et curé de Siangvang en 1957. Il dirige le séminaire de Thakhek, jusqu'en 1965 et retourne à Siangvang. Avec la guerre d'Indochine et la guérilla communiste, le pays est entré dans de longues décennies de guerre civile. Les martyrs du Laos (béatifiés en ) sont des témoins des sanglantes lignes de fracture qui se produisent à cette époque.
Il démissionne huit ans plus tard, à l'âge de 56 ans, le lorsque les autorités communistes du pays, qui ont fini par s'emparer de tout le pays, expulsent tous les missionnaires. Il reprend ensuite des fonctions missionnaires, au Brésil, avant de rentrer en France en 1989[3], où il est supérieur de la maison de repos de la Société à Montbeton. En 1993, il est supérieur de la maison Saint-Jean-de-Dieu de Marseille. Il retourne à Montbeton en 2004 où il meurt en 2011.
↑Pierre Puchulu, Les évêques originaires du diocèse de Bayonne depuis le concordat de 1801, Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, n° 133,