Jean Troisier

Jean Troisier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Antoine Ernest TroisierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Enfant
Parentèle
Émile Ollivier (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Membre de
Distinctions

Jean Troisier est un médecin, pneumologue et biologiste français, né le dans le 9e arrondissement de Paris[1], ville où il est mort le dans le 16e arrondissement[2].

Biographie

Il est le fils de Charles-Émile Troisier, professeur de médecine de Paris, le gendre du ministre Émile Ollivier et le père du Dr Solange Troisier, du Dr Olivier Troisier et d'Anne Troisier de Diaz.

De 1903 à 1911, il exerce en hôpital à Paris puis, ayant étudié la microbiologie de l'Institut Pasteur et l'immunologie, en 1911, il est nommé chef de travaux d'anatomie pathologique et de bactériologie à la faculté de médecine de Paris. Il se consacre ensuite à la recherche comme chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. Il y est responsable du laboratoire annexé à la singerie, financé par Marie Bonaparte, princesse de Grèce, dont il est l'amant[3],[4]. Il alterne ensuite entre des responsabilités de médecin en hôpitaux et de chercheur dans plusieurs laboratoires.

En 1938, il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur puis, en 1943, il est élu membre de l'Académie de médecine. Il a reçu la Francisque[5].

Bibliographie

  • Robert Deschiensÿ, Jean Troisier (1881-1945), Annales de l'Institut Pasteur, 1946, p. 851-855.
  • Françoise Huguet « Jean Troisier » Les professeurs de la faculté de médecine de Paris. Dictionnaire biographique 1794-1939, Paris,  éd. du CNRS, 1991, 754 p. (OCLC 407609276) p. 480-481.

Liens externes

Notes et références

  1. Archives de Paris 9e, acte de naissance no 1015 année 1881 (vue 17/31) (avec mention marginale de décès)
  2. Archives de Paris 16e, acte de décès no 2362, année 1945 (vue 8/31)
  3. Célia Bertin, La dernière Bonaparte, éd. Librairie Académique Perrin, 2010, (ISBN 2262033536) — Jean Troisier y est désigné par les pseudonymes « X » ou « l'Ami ». Cette anonymisation a été opérée à la demande de sa famille, ce que confirme sa petite-fille Valérie Troisier dans la biographie qu'elle consacre à Marie Bonaparte en 2023. Voir : (fr) Valérie Troisier, Marie Bonaparte : La conquête du plaisir, Paris, Tallandier, , 349 p. (ISBN 979-1021045118, présentation en ligne).
  4. Jean-Pierre Bourgeron : Marie Bonaparte, 1997, PUF, Coll. Psychanalystes d'aujourd'hui, (ISBN 2130481493).
  5. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 174.