De 1903 à 1911, il exerce en hôpital à Paris puis, ayant étudié la microbiologie de l'Institut Pasteur et l'immunologie, en 1911, il est nommé chef de travaux d'anatomie pathologique et de bactériologie à la faculté de médecine de Paris. Il se consacre ensuite à la recherche comme chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. Il y est responsable du laboratoire annexé à la singerie, financé par Marie Bonaparte, princesse de Grèce, dont il est l'amant[3],[4]. Il alterne ensuite entre des responsabilités de médecin en hôpitaux et de chercheur dans plusieurs laboratoires.
En 1938, il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur puis, en 1943, il est élu membre de l'Académie de médecine. Il a reçu la Francisque[5].
Bibliographie
Robert Deschiensÿ, Jean Troisier (1881-1945), Annales de l'Institut Pasteur, 1946, p. 851-855.
Françoise Huguet « Jean Troisier » Les professeurs de la faculté de médecine de Paris. Dictionnaire biographique 1794-1939, Paris, éd. du CNRS, 1991, 754 p. (OCLC407609276) p. 480-481.
↑Célia Bertin, La dernière Bonaparte, éd. Librairie Académique Perrin, 2010, (ISBN2262033536) — Jean Troisier y est désigné par les pseudonymes « X » ou « l'Ami ». Cette anonymisation a été opérée à la demande de sa famille, ce que confirme sa petite-fille Valérie Troisier dans la biographie qu'elle consacre à Marie Bonaparte en 2023. Voir : (fr) Valérie Troisier, Marie Bonaparte : La conquête du plaisir, Paris, Tallandier, , 349 p. (ISBN979-1021045118, présentation en ligne).
↑Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN2-913044-47-6), p. 174.