En 1936 Jean Tousseul reçoit le Prix Triennal de Littérature décerné par l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises pour son roman le masque de Tulle. Contrairement à son attente il n’obtient pas, à l’Académie de Lettres de Belgique, le fauteuil de son ainé et mentor Hubert Krains, à la mort de ce dernier (1934). Vexé il ne fera plus jamais candidature.
Durant la Seconde guerre mondiale Jean Tousseul refuse toute collaboration avec le pouvoir issu de l’occupation allemande du pays. Il n’en est pas moins nommé conservateur-adjoint du Musée de Mariemont en 1941.
La guerre mondiale l’affecte profondément. Atteint de la tuberculose il s'installe dans un moulin à Seilles, près d’Andenne, pour y vivre ses dernières années. Jean Tousseul meurt à Seilles le 9 février 1944 et est enterré dans le petit cimetière de Landenne comme il le souhaitait[2].
Reconnaissance publique
Le village de Seilles a une ‘place Jean Tousseul’.
L'Athénée Royal d'Andenne porte son nom.
Jean Tousseul a été choisi comme un des Cents Wallons du siècle, par l'Institut Jules Destrée, en 1995.
Écrits
Si de nombreux éléments autobiographiques et un décor natal familier soutiennent le récit, l’écrivain fait néanmoins œuvre originale en transposant ces éléments, en les élevant à l’universel. (réflexions d'Éric Brogniet).
Œuvre majeure
La saga de Jean Clarambaux en 5 volumes.
Le Village gris (1927)
Le Retour (1930)
L'Éclaircie (1931)
La Rafale (1933)
Le Testament (1936)
Wallonie mosane
Humbles visages
Almanach
Tablettes
Feuillets rustiques
Vieilles images
Méditations sur la Guerre
Images et Souvenirs
Silhouettes et Croquis
La Veilleuse (Editions Rieder, Paris)
Pour mes trente-huit petiots 1918 (vers et prose au profit de l'orphelinat de Seilles-sur-Meuse)
Contes et nouvelles
La mort de Petite Blanche (1918) réédition par "Les amis de Jean Tousseul"
Au bord de l’eau
Geneviève de Brabant (éditions Lumière S.C., 22 rue St.Vincent, Anvers, bois gravés par Jan Fr. Cantré), 1931