Ordonné prêtre en 1938, il est curé de Jardres dans la Vienne, il participe à la résistance à l'occupant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut ensuite vicaire à la paroisse Saint-Porchaire de Poitiers jusqu'en 1974.
Il fit en juillet et aout 1959, un voyage au Canada et plus particulièrement dans la partie francophone où il s'intéressa à la vie quotidienne des Canadiens français et au fonctionnement des institutions locales. Il en rédigera un ouvrage de référence : Canada Terre de France publié en .
Il participa à toutes les grandes actions pour la paix des années 1970 à 1990, des luttes du Larzac au côté de Jean-Marie Muller jusqu'à la critique de La Marseillaise en passant par ses pamphlets contre la peine de mort.
Dans sa note confidentielle n° 46 976, Michel Debré, ministre de la Défense, écrit à propos de La bombe ou la vie : « Le livre de Jean Toulat renfermant des passages susceptibles de nuire à la discipline et au moral des troupes, l'achat et la mise en circulation de ce livre par les bibliothèques militaires et les foyers sont interdits jusqu'à nouvel ordre[2]. » Des personnalités, dont Jean Rostand, Bernard Clavel, le général Jousse, Alfred Kastler, l'abbé Pierre dénoncent cette interdiction comme « une atteinte au droit à l'information reconnu par la déclaration universelle des droits de l'homme ».
↑« La diffusion du livre « La bombe ou la vie » est interdite dans les casernes », Le Monde,
↑Hebdomadaire Djin, numéro 42, semaine du 15 au 21 octobre 1980, page 26, interview de Jean Toulat : "je suis pour le respect de la vie avant la naissance car il faut rappeler que l'avortement fait chaque année entre 40 et 50 millions de morts dans le monde."