Jean Sullivan était le fils du directeur de l'hôpital de Saint-Hélier. Il s'intéressa à l'histoire et à la littérature.
Il fut notaire à Jersey ainsi que journaliste et devint le Rédacteur en chef du Jersey Observer. Il correspondait avec des personnalités telles que John Everett Millais ou Victor Hugo réfugié dans les îles Anglo-Normandes et qui lui écrivit : « Vous êtes, Monsieur, dans cette précieuse langue locale, un vrai Poëte ».
En 1886, en tant que notaire, il rédige un article sur la faillite bancaire à Jersey. « Jersey devrait avoir une loi sur les banques et les banquiers. À la Banque d'Angleterre, il est formellement interdit de se livrer à toute entreprise commerciale, sauf comme une pure et légitimement liées aux opérations bancaires, tels que l'achat et la vente de pièces de monnaie, des lingots ou des lettres de change.[1]. »
Nos banques devraient être soumises à ces règles.
Jean Sullivan rédigea plusieurs ouvrages historiques en anglais ou en français ainsi que plusieurs recueils de poésies notamment en jersiais.
Synopsis of the Constitutions, Charters and Privileges granted to the Channel Islands (1869)
The Channel Islands Militia: A paper addressed to the Men of England (1871)
Le Haro. Étude sur cette ancienne coutume. Droit à interjetter [sic] cette clameur basé sur les commentateurs de la coutume de Normandie et autres autorités judiciaires. (1877)
Hymne national composé pour la cérémonie du dépôt des vieux drapeaux de la Milice Royale de Jersey, dans les églises de Saint-Brélade, de Saint-Pierre, et de Saint Ouen (Élégie sur Messire P. de Carteret. - Un Épisode de l'histoire de Jersey.) (1882)