Né en 1898[2] d'une famille de commerçants protestants d’origine normande, Jean Osouf se distingue pendant la Première Guerre mondiale (il rejoint le front à peine majeur). Il est décoré de la Croix de guerre pour sa bravoure au feu.
La guerre achevée, Osouf (dont la famille a été ruinée par la guerre, son village ayant été détruit deux fois), monte un commerce puis le revend ensuite pour acheter une librairie[3], place de la Sorbonne, dans laquelle il s’enferme « pour lire ».
Sculpture
Durant la période de sa librairie, il commence à modeler de petites figurines et, poussé par un client danois, se lance sérieusement dans la sculpture[4] vers 1928.
Il se convertit au catholicisme, fortement ému par Le sourire de la cathédrale de Reims. L’influence médiévale demeurera prédominante dans sa pratique artistique, tout au long de son parcours créatif.
Ses premières expositions se tiennent en 1934 au Salon des Tuileries ainsi qu'à la Galerie Georges Petit.
Sa carrière décolle ensuite, notamment en Scandinavie, où tous les musées nationaux acquièrent ses bronzes.
Il fait alors connaissance de celle qui deviendra sa seconde et dernière épouse : Solvei Wedin, avec laquelle il aura deux autres enfants.
Le style classique et méditatif d’Osouf, sa quête patiente de la lumière intérieure dans ses nombreux portraits, confèrent à son œuvre singularité et authenticité.