C'est à Quimper d'abord que son art s'affirma dans la sculpture, la peinture ou le dessin.
Jean Mingam ouvrit son premier atelier dans la ville de Quimper[2].
Jean Mingam laisse plus de 5 000 œuvres[3].
Style de peinture
Son art évolue avec le temps mais Jean Mingam reste fidèle à sa vision du monde. Vision à la fois mystique[4] et charnelle avec amour des volumes féconds et des couleurs chaudes suintant tour à tour rage de vivre, désespoir ou requiem.
On retrouve dans la plupart de ses œuvres des couleurs vives.
Style de sculpture
Jean Mingam eut un goût marqué pour l'art sacré qui lui vaut dans sa carrière de nombreuses commandes pour la décoration d'églises, parmi lesquelles ce grand Christ[1]
Il a réalisé de nombreuses sculptures évoquant la vie religieuse ou des scènes représentant le Christ[1],[5].
Son œuvre "Effigie de Saint Louis" aujourd'hui à Lorient révèle l'influence de la sculpture de Constantin Brâncuși et d'Alberto Giacometti, qui a permis l'évolution de la statuaire même religieuse vers des formes simplifiées et effilées.
Autres réalisations artistique
Jean Mingam créa les vitraux non figuratifs de l'église Sainte-Anne du Guilvinec[6] (Finistère). de 1963 à 1966.
Il réalisa des travaux pour des églises, des mairies, écoles ..., mêlant parfois art contemporain et tradition religieuse.
Expositions
Nombreuses expositions[7] en Bretagne de 1950 à 1986 dont :
1986 : grande rétrospective à la Mairie de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et participation à une exposition à l'Institut Français de Heidelberg (Allemagne).
Après le décès de l'artiste, l'association "Les amis de Jean Mingam" a réalisé 3 expositions : Ploudiry à la chapelle Saint-Antoine, à Saint-Herblain au centre culturel breton Yezhoù ha Sevenadur et à Blain (Loire-Atlantique) au Château de La Groulaie. Elle a apporté sa contribution à la réalisation des expositions :
↑Association bretonne, Saint-Brieuc, Comptes rendus, procès-verbaux, mémoires : Association bretonne et union régionaliste bretonne, , 516 p. (lire en ligne).