Officier d’infanterie, il sert comme d'abord chef de section au 1er régiment de tirailleurs[3] puis est nommé commandant de compagnie au 16e bataillon de chasseurs. Durant cette période, il participe à de multiples opérations au Kosovo, au Liban[3], en Guyane et enfin en Afghanistan, en particulier en Kapisa.
En 2017, Jean Michelin publie Jonquille aux éditions Gallimard, récit de son expérience de commandant de compagnie en Afghanistan[5]. L'ouvrage reçoit le Prix des cadets de l'École de Saint-Cyr en [6] et le prix l'Union nationale des officiers de réserve et organisations de réservistes (UNOR) 2018[7].
Son expérience afghane l’incite à écrire[8] tout d’abord pour partager son récit mais aussi pour faire vivre la mémoire de ceux morts au combat.
« C’est important pour un militaire d’écrire. On nous encourage à le faire. La culture aide une société à s’approprier son histoire. Et l’Afghanistan, cela fait partie de l’histoire de France. »[9]
En 2018, il rejoint le pôle rayonnement de l’armée de terre à Paris pour notamment contribuer à la rédaction de la revue Inflexions[4].
Chef BOI (bureau opérations instruction) au 92e régiment d'infanterie à Clermont-Ferrand de 2020 à 2022[10], il est déployé au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane ; il est ensuite affecté à l'état-major de l'armée de terre[11].
Dans ses livres, sur Twitter ou dans ses nombreuses participations au podcast Le Collimateur, il explique et raconte l'armée de terre française, ses hiérarchies, son fonctionnement, les hommes qui la composent contribuant ainsi à maintenir le lien Armées-Nation[22].
S’interroger sur la beauté de la guerre est donc plus complexe qu’il n’y paraît. Parce qu’il faut convoquer dans cette réflexion la façon dont on l’envisage dans sa globalité, comme expérience sensorielle, comme expression d’un certain nombre de valeurs, comme activité humaine nécessitant une forme d’exaltation, comme point de départ de la possibilité d’une narration et d’une expression artistique[24].