Il est entré comme journaliste politique à l'Agence France-Presse (AFP) en 1944, et a été affecté auprès du général de Gaulle dès la Libération et jusqu'à la démission du Général en avril 1969.
À 82 ans, en 2006, il livre de nombreux propos recueillis auprès des acteurs du gaullisme, dans L'après-de Gaulle.
« Le gaullisme, cette belle aventure commencée le , était mortel. C'est sa dégénérescence que retrace Jean Mauriac dans ce livre implacable et pour tout dire démoralisant. Cinq cents pages de confidences recueillies pendant trois décennies auprès des héritiers, qui relatent leurs rivalités, leurs haines recuites et leur aveuglement, entrecoupé de rares éclairs de lucidité (Le Monde)[4]. »
« C'est un psychodrame de jalousies et d'ambitions querelleuses qui s'empare, au lendemain du départ du Général, de ceux qui l'ont servi, et qui s'exacerbera encore, cinq ans plus tard, à la mort de Pompidou, autour de la rivalité entre Chaban et Giscard ; les ralliements à ce dernier étant encore plus mal perçus, et avec plus de raisons, que ceux dont put profiter Pompidou (Le Figaro)[5]. »
Œuvres
Malagar, éditions Sables, 1998
Mort du général de Gaulle, Paris, Grasset, 1972 (réédition 1999), Prix Aujourd'hui 1972.
L'après-de Gaulle. Notes confidentielles 1969-1989, présenté et annoté par Jean-Luc Barré, Paris, Fayard, 2006.
Le Général et le journaliste, conversations avec Jean-Luc Barré, Paris, Fayard, 2008.