Apprenti pâtissier puis ouvrier, Jean Laffitte adhère au Parti communiste français en 1933. Il devient secrétaire politique du responsable Jacques Duclos, jusqu’en [1].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en et s’évade en décembre pour rejoindre la direction clandestine du PCF. Il participe à la constitution du Front national et des FTP dans la région parisienne. Arrêté le à Saint-Mandé par les brigades spéciales de la police française, il est déporté à Mauthausen en , puis transféré au camp d'Ebensee, d’où il est libéré en [2]. Sa femme, Madeleine (née Guitton), résistante arrêtée en , est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943 et meurt de dysenterie en [3].
De 1949 à 1956, il est secrétaire général du Conseil mondial de la paix, sous la présidence de Frédéric Joliot-Curie, puis il exerce des responsabilités au sein du bureau fédéral du PCF de Lot-et-Garonne[2].
Membre actif de l'Amicale de Mauthausen, il témoigne dans les écoles et accompagne les groupes pour des visites du camp[2].
↑notice CADRAS Georgette par Daniel Grason, Yves Le Maner, Claude Pennetier , version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 5 avril 2020, maitron.fr