Ne pas confondre avec Jean Herbert, pseudonyme de Popeck en tant qu'acteur
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Jean Herbert naît à Paris. Son père est catholique, sa mère protestante. Mais il délaissera cet héritage chrétien et se tourne vers les spiritualités et les philosophies orientales[2].
En 1933, il fait un voyage dans des pays bouddhistes. Chargé d'une lettre à lui remettre, il rencontre Sri Aurobindo à Pondichéry l'année suivante[4] :
« C’est tout à fait accidentellement que je suis arrivé en Inde au cours d’un voyage qui me ramenait d’Extrême-Orient en Occident. J’ai été orienté, sans savoir pourquoi (mais le hasard n’existe pas), sur l’âshram de Shrî Aurobindo. Avant d’y arriver, je n’avais même jamais entendu son nom et donc ne savais pas du tout qui il était. Or j’ai rencontré en lui un homme qui m’a passionnément intéressé et dont les œuvres m’ont paru et me paraissent encore de première importance dans le mouvement spirituel contemporain. À cette époque, j’avais déjà eu accès aux œuvres de Râmakrishna et de Vivekânanda. Il y avait là tout un ensemble qu’il m’a semblé urgent de faire connaître directement, c’est-à-dire en laissant la parole à ces maîtres eux-mêmes. »
Sri Aurobindo l'accepte comme disciple en 1935 sous le nom de Vishvabandhu (« l'ami de tous »). Herbert s'installe à Genève en 1937 et fait des séjours en Inde auprès de Ramana Maharshi, Swâmi Ramdas, Mâ Ananda Moyi, Swâmi Shivânanda, Nanga Bâba.
Mobilisé en 1939, il conduit un contingent de 2 000 jeunes Alsaciens dans les Pyrénées, puis s'installe dans une maison dans le massif des Maures, où il étudie les textes hindous.
Deux ans plus tard, en 1947, à la suite d'une polémique avec Paul Masson-Oursel dans les Cahiers du Sud, et à la demande des éditions Albin Michel, Herbert publie Spiritualité hindoue et prend la tête de la collection Spiritualités vivantes.
En 1960, à la demande de Japonais, il entreprend la rédaction d'un vaste ouvrage en quatre volumes sur le shinto. L'un d'eux, Aux sources du Japon. Le shinto, sera couronné par l'Académie Française[6].
Il a traduit et édité les œuvres de plusieurs maîtres spirituels hindous tels que Shri Aurobindo, Râmana Maharshi, Gandhi, Vivekânanda, Ma Ananda Moyî, Râmdâs, Râmakrishna[4], ainsi que les Essais sur le bouddhisme zen de D.T. Suzki.
La mort est une autre naissance, Albin Michel, 1989 (avec Vincent Bardet, Pierre Crépon, Me Taisen Deshimaru, Jean During, Bruno Lagrange, Pierre Mariel, Sogyal Rinpoché)
↑(en) Jesús Baigorri Jalón, Interpreters at the United Nations. A history, Universidad de Salamanca, (lire en ligne), pp 42-44
↑Josette Herbert, « Un auteur et son œuvre: Jean Herbert (1897-1980) » in Les carnets du yoga, no 5, mai 1979, p. 2-15. (Lire en ligne (extraits) - Consulté le 16 novembre 2020)