Il enseigne la philosophie au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand d’octobre 1957 à juin 1961. Il est ensuite chargé de cours à la faculté des lettres de Clermont et attaché de recherches au CNRS d’octobre 1961 à octobre 1965[4].
Après avoir soutenu sa thèse en 1966, il est alors nommé maître de conférences à Rouen, professeur sans chaire en 1968 et professeur titulaire en 1970 ; il y enseigne jusqu’à sa retraite en novembre 1996. Il décède à Tours, où il s'était retiré, en [4].
Travaux de philosophie
Spécialiste de Friedrich Nietzsche, il contribue à le faire connaître notamment par son Que sais-je ? et son anthologie Nietzsche. Vie et vérité (PUF, 1971 et nombreuses rééd.).
Son Problème de la vérité dans la philosophie de Nietzsche (1966) demeure un ouvrage fondamental des études nietzschéennes[2],[4],[5].
Il est le fondateur d'une œuvre philosophique appelée « Intégralisme »[2],[6] qui se décline en 7 ouvrages majeurs : Le Discours du monde, Penser la praxis, Le Désir du moi, L'Intelligence métaphysique, La Sagesse artiste, Art et vérité, Le Combat du sens.
Il est le créateur d'une terminologie philosophique avec les concepts de « je singulier » et « moi individuel », « transréel » ou encore « destination de l'Homme », entre autres[réf. souhaitée].
Publications
Le Problème de la vérité dans la philosophie de Nietzsche, Paris, Éditions du Seuil, 1966
Nietzsche. Vie et vérité, Paris, PUF, « Les grands textes », 1971 ; 3e éd. revue, 1983.
Le Discours du monde, Éditions du Seuil, 1977
Penser la praxis, Paris, PUF, « Philosophie d'aujourd'hui », 1980
Nietzsche, Paris, PUF, Que sais-je ? (no 2042), 1982