Diplômé de l'École des Mines de Nancy[1], il est résistant et militaire pendant la Seconde Guerre mondiale qu'il termine lieutenant-colonel[1]. Il est notable pour la libération de Gap le [1],[2]. En fin stratège, ce combattant hors pair ne pouvant prendre Gap par la force va le faire par la ruse. Il commence par planifier une série de sabotages très ciblés faisant sauter le viaduc de la Selle à l'ouest (qui est l'unique voie ferrée menant à la ville) et à l'est coupe le pont de Savines. Isolant Gap (se trouvant au fond d'un bassin) et multipliant les attentats, il fait croire aux Allemands qu'ils sont encerclés par un ennemi en nombre. Le Paul Héraud est abattu, alors il tente un dernier coup de bluff en faisant tirer un coup d'obus par un char américain qui convainc les allemands (1 200 soldats dont 40 officiers) de se rendre sans tirer un coup de feu.