Jean Benner est proche d'un autre peintre alsacien, Jean-Jacques Henner, auquel il dédie quelques pages après la disparition de celui-ci[5]. Les deux artistes ont réalisé mutuellement leurs portraits.
En 1866 il est séduit par l'île de Capri, puis épouse la fille de son hôte, Margherita Pagano[6]. Jusqu'à la fin de sa vie il effectue de fréquents séjours sur l'île qui devient pour lui une source d'inspiration majeure.
De son union avec Margherita Pagano, naîtront quatre enfants : Elise, qui décède en bas âge, Emmanuel-Michel dit Many, Marguerite (qui épousera le peintre Edmond Suau) et Jeanne, tous trois artistes-peintres.
↑(en) Peter Mitchell, Great flower painters: four centuries of floral art, Overlook Press, 1973
↑ a et bMusée des beaux-arts de Mulhouse : Collections alsaciennes, p. 7 [1]
↑Jean Benner, En mémoire de J. J. Henner : notes intimes, A. Lemerre, 1906, 16 p.
↑Michel Dansel, Tristan Corbière : thématique de l'inspiration, Éditions l'Âge d'homme, Lausanne, 1985, p. 27
↑Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN978-2-914611-48-0), p. 100
Voir aussi
Bibliographie
Édouard Benner, Tableaux généalogiques de l'ancienne famille patricienne Benner de Mulhouse depuis la dernière moitié du XIVe siècle à 1894, impr. F. Sutter, 1894
Patrick Cabanel, « Emmanuel et Jean Benner », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 233-234 (ISBN978-2846211901)
Catherine Galliath, Jean et Emmanuel Benner, peintres jumeaux : deux vies, deux œuvres, Université de Strasbourg 2, 1993 (mémoire d'Histoire de l'art)
Gabriel Vicaire, « Benner Emmanuel et Jean », in L'Alsacien-Lorrain. Biographies alsaciennes et portraits en photographie, Meyer Antoine, Colmar, 1883, 3 p.