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Jean-Richard Bloch

Jean-Richard Bloch
Jean-Richard Bloch vers 1915, photographie de Jenny de Vasson.
Fonction
Sénateur de la Quatrième République
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Bloch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Marguerite Bloch (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marianne Bloch-Milhaud (d)
Michel Bloch (d)
France Bloch-Sérazin
Claude Bloch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Arme
Conflit
Archives conservées par
signature de Jean-Richard Bloch
Signature

Jean Bloch, dit Jean-Richard Bloch, né le à Paris 8e et mort le à Paris 1er, est un écrivain, essayiste, homme politique, journaliste et poète français.

Il a siégé au Conseil de la République dans le groupe communiste.

Biographie

Famille et jeunesse

Né Jean Bloch, il est le fils de Richard Bloch (1852-1934)[3], ingénieur des Ponts-et-chaussées, et de Louise Lévy (née le à Carling, Moselle et assassinée le à Auschwitz[4],[5]). Son grand-père, Abraham Bloch est originaire du village de Lauterbourg, en Alsace. Après une scolarité secondaire au lycée Condorcet[6], il suit des études d'histoire et de géographie en même temps qu'il écrit ses premiers textes, des nouvelles et un roman.

Il rencontre en 1905 Marguerite Herzog[n 1], sœur d'André Maurois, qu'il épouse en 1907. Agrégé d'histoire la même année, il devient professeur au lycée de Lons-le-Saunier, puis à Poitiers à partir de la rentrée de 1908. Il se fait mettre en congé en 1909 afin de se consacrer à l'écriture. Il fonde en 1910 - sous le pseudonyme de Jean Richard - une publication intitulée L'Effort[n 2],[7], qui devient L'Effort Libre deux ans plus tard[8], à laquelle collaborent notamment des artistes peintres comme Gaston Thiesson et Bernard Naudin[n 3]. Le , il s'installe 138 rue de La Mérigote[9], dans ce qui n'était pas encore, le long du Clain, la banlieue de Poitiers. Achetée deux ans plus tard, la villa accueillera durant les étés de nombreux intellectuels.

Première guerre mondiale

Engagé en 1914, caporal, puis sous-lieutenant et lieutenant dans l'infanterie, il est blessé à trois reprises. Il est décoré de la croix de guerre[10].

Entre-deux guerres

Après la guerre, il collabore à La Vie Ouvrière et à L'Humanité, ainsi qu’à la revue Clarté. Socialiste depuis qu'il était étudiant, il adhère au Parti communiste français dès 1921] mais le quitte au moment de la bolchevisation. Il contribue, avec Romain Rolland et un comité d'écrivains, en 1923, à la création de la revue Europe dont son frère Pierre Abraham figure aussi parmi les premiers collaborateurs[11]. Il collabore également en tant qu'éditeur à la maison d'éditions Rieder qui édite Europe[12]. Lui qui a corrigé les écrits de Panaït Istrati pour les éditions Rieder et pris connaissance de son essai sur l'URSS, Vers l'autre flamme, se laissera abuser lors de son voyage en URSS (1934), avant de devenir un ardent propagandiste stalinien[réf. nécessaire].

Si, en 1933, il se situe entre socialisme et communisme, sans appartenir à l'un des deux partis[13], il milite en faveur de la cause antifasciste et du Front populaire et se rapproche du Parti communiste. Après la crise du 6 février 1934, il adhère au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA) et à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR). Il participe en août 1934 au Congrès des écrivains soviétiques à Moscou[14]. Ce voyage officialise son rapprochement avec le PCF. Il organise et participe activement au Congrès international des écrivains pour la défense de la culture en 1935 et, avec Louis Aragon à la fondation du quotidien communiste Ce soir en .

Seconde guerre mondiale et vie en URSS

Il adhère au Parti communiste français à la fin du printemps ou au début de l'été 1939[n 4], soit quelques semaines avant le Pacte germano-soviétique[15]. Ebranlé par le pacte[n 5], il le soutiendra officiellement ainsi qu'il le fera pour les députés communistes arrêtés dans les semaines qui suivront. Il s'engage cependant dans la Résistance après l'occupation allemande[16].

Au début de l’année 1941, se sentant de plus en plus menacés en tant que communistes et en tant que juifs, les Bloch vont décider de fuir en URSS. En dépit de la barrière linguistique, ce choix soviétique semble logique pour des raisons politiques, mais aussi financières[17]. Ce n’est cependant en rien un départ clandestin comme le prétendra l’écrivain lors de sa conférence à France-URSS de 1946[n 6]. Le , il rédige une lettre à Staline, pleine d'admiration, qui le classe définitivement comme un intellectuel communiste[18].

Le , ils quittent en effet Paris en direction de l’Allemagne avec un visa de transit en bonne et due forme[19]. Arrivé à Moscou le , Bloch répond longuement aux questions d'André Marty sur la situation en France dans la fin de l'après-midi et dans la soirée du vendredi [20]. De cette conversation qui se termine à minuit dix[n 7], des « Notes sur les Français » sont rédigées (de manière antidatées donc) par André Marty sans doute immédiatement après l'entretien. Elles sont ensuite peut-être traduites en russe par les services du secrétariat de l'IC dans un style qui est davantage celui de Marty (dilatoire et paranoïaque)[21] que celui de Bloch[n 8]. Une de ces notes, conservées aux archives du Komintern[22], rapporte des propos qu'André Malraux aurait tenus au début de la guerre à l'ambassade du Chili devant un fonctionnaire d'ambassade communiste : « Il n’y a qu’une seule solution [pour les communistes] : le mur[22] ». Comme tous les documents issus du Komintern, ces « Notes sur les Français » qu'Olivier Todd[22] qualifie de « modèle de délation » sont donc à prendre avec précaution. Même si Jean-Richard Bloch était sans doute critique face à la position d'André Malraux à l'égard des communistes, il répond quelques jours après son arrivée à des questions précises (un quasi interrogatoire ?) à un André Marty qui exerce un contrôle étroit sur les Français présents alors en URSS[23]. Marty revoit et questionne Bloch quasiment tous les jours qui suivent[24]. Enfin, le , Bloch présente oralement un rapport devant le secrétariat du Comité exécutif de l'IC (qu'il qualifie d'état-major du Komintern) « Sur la situation en France »[25]. Dans le procès-verbal (rédigé là encore par Marty) de l'entretien, Malraux n'est pas évoqué (à la différence de Paul Langevin, Romain Rolland, André Gide et Charles Vildrac[26]). En effet, Marty (qui est aussi celui qui assure la transcription des propos de Bloch[27]), écrit en introduisant son procès-verbal : « Notes prises par le camarade André Marty - Toutes les questions déjà traitées dans les conversations particulières et dans le rapport écrit sur les intellectuels ne sont pas répétées - une table des matières d'ensemble permettra de retrouver les questions essentielles dans les différents exposés et rapports du camarade Bloch. »[28] : Ce rapport écrit (par Marty à partir d'un rapport ou de conversations orales de ou avec Bloch) sur les intellectuels, c'est peut-être cette fameuse " Notes sur les Français ».

En URSS, Bloch sera journaliste et écrivain[n 9]. C'est le seul intellectuel français de renom présent en URSS. Il devient en effet à partir d’ une des voix de la France depuis Moscou, la seule officielle. Il réalise en effet pendant presque tout son exil des émissions en langue française à Radio-Moscou[29]. Cette activité est interrompue par des maladies (nombreuses et parfois très graves), par la période d’évacuation du fait de l'avancée des troupes allemandes à Kazan avec des intellectuels soviétiques en , et celle de mise en place de la radio à Oufa où se trouvent les autres communistes français (où ils arrivent en décembre 1941 et vont rester un an)[30], peut-être aussi par le transfert des activités radiophoniques au secteur français de la radio d’État, et enfin, en août et par son voyage à Leningrad. De retour à Moscou en , il écrit une pièce, Toulon, qui est jouée au début 1944 à Alger et en Afrique du Nord, puis à Paris et Tokyo en 1945 et 1946[13].

Pendant toute cette période, comme les intellectuels soviétiques, les Bloch sont évidemment soumis à la censure. Celle des Soviétiques (l'Union des écrivains au départ, celle des journaux avec lesquels il collabore, plus largement celle du Sovinformbureau, et celle du Bureau d'informations du Mid), mais aussi celle des Kominterniens, en particulier celle d'André Marty, jusqu'au départ à Alger de ce dernier en [31].

Même bien après la dissolution du Komintern, le rôle de Jean-Richard Bloch, que Marty tient strictement à limiter à celui d’un intellectuel, est surveillé, planifié. Dans la plupart des cas, Bloch se plie à des commandes. Durant cette période, Bloch et sa femme Marguerite deviennent très amis des Thorez, eux aussi exilés en URSS[32]. Avec l'arrivée des missions gaullistes dont une partie des membres loge dans le même hôtel qu'eux, l'écrivain devient aussi une courroie de transmission entre les gaullistes et les communistes. A partir de 1943, il tisse en particulier des liens avec Roger Garreau et Jean Cathala du côté des civils, le commandant Schmitlein ou le général Petit et les pilotes du Normandie-Niemen du côté des militaires[33]. C'est alors qu'André Marty, déjà suspicieux à l'égard de ce communiste de fraîche date, écrit des rapports outranciers où il prête notamment à Bloch des propos accusateurs à l'égard de Malraux[34].

Retour en France

Les Bloch rentrent en France au début de l'année 1945[35]. Si leur maison de la Mérigote (dans les environs de Poitiers à l'époque), mise sous scellés, a été relativement protégée (la bibliothèque est intacte), ce n'est pas le cas de l'appartement de la rue de Richelieu qui appartenait à sa mère, déportée par le Convoi No. 75 en date du de Drancy à Auschwitz où elle est gazée à son arrivée à l'âge de 86 ans[36]. Selon les propos de leur fille Claude Bloch, l'appartement avait été totalement pillé par les Allemands qui étaient allés jusqu'à arracher des tuyaux, les robinets ou découper la moquette[37]. Tout en menant une éprouvante recherche de ses proches disparus (sa mère, sa fille France Bloch, son gendre Frédo Sérazin[38]), il reprend la direction de Ce soir[39].

Tombe de Jean-Richard Bloch au cimetière du Père-Lachaise.

En 1946, Jean-Richard Bloch est élu conseiller de la République communiste, sans arrêter son activité de directeur de Ce soir.

Sa mort inopinée, en , interrompt un mandat qui n'aura duré que quelques mois. Le journal Ce Soir lui consacre, en page une et deux, de nombreux articles signés Aragon, Marcel Cohen, Martin-Chauffier et des témoignages[40].

Des funérailles importantes sont organisées par le Parti communiste. Mathilde Péri, Madeleine Braun vice-présidente de l'Assemblée nationale, Simone Téry, Maria Rabaté, Pierre Kaldor sont présents[41].

Enfants

Sa fille France Bloch-Sérazin, exécutée à Hambourg en 1943, fut artificière de l'Organisation spéciale et une héroïne de la Résistance[42].

Son autre fille, Claude, avait épousé, en 1939, le poète espagnol Arturo Serrano y Playa, officier républicain en exil[43].

Hommage

La Mérigote, où Jean-Pierre Bloch vécut avec sa famille, a été acquise par la ville de Poitiers et est devenue une résidence d'artistes[44].

Publications

Œuvres de Jean-Richard Bloch

  • Le Théâtre du peuple, critique d'une utopie, 1910, essai
  • Lévy, Premier livre de contes, 1912
  • ... et Cie, 1917, roman
  • Carnaval est mort : premiers essais pour mieux comprendre mon temps, 2e ed. NRF, 1920, 266 p. lire en ligne sur Gallica
  • Sur un cargo, 1924, récit de voyage
  • La Nuit kurde, 1925, roman
  • Le paradis des conditions Humaines. Anvers, Éditions Lumière. 1925. Illustré par des bois de Henri Van Straten. In-8 ; tirage à 361 exemplaires dont 36 sur Hollande.
  • Le Dernier Empereur, 17 novembre 1926, Théâtre de l'Odéon lire en ligne sur Gallica
  • Les Chasses de Renaut, 1927, nouvelles
  • Cacaouettes et bananes, 1929, récit de voyage[45]
  • Destin du théâtre, 1930, essai
  • Destin du siècle : seconds essais pour mieux comprendre mon temps, 1931, éditions Rieder, 313 p. lire en ligne sur Gallica
  • Sybilla, 1932
  • Offrande à la politique : troisièmes essais pour mieux comprendre mon temps, 1933, éditions Rieder, 298 p. lire en ligne sur Gallica
  • Naissance d’une culture, 1936, essai
  • Espagne ! Espagne !, 1936
  • Toulon et autres pièces, 1948 lire en ligne sur Gallica
    • Une perquisition à Paris en 1940
    • Naissance d'une cité
    • La Première du Mariage de Figaro
  • L'Homme du communisme, 1949, biographie de Staline
  • De la France trahie à la France en armes. Commentaires à Radio-Moscou 1941-1944, éditions sociales, 1949

Correspondances de Jean-Richard Bloch

  • Moscou Caucase Été 1934, Lettres de voyage, édition augmentée (lettres et carnet de voyage) établie par Rachel Mazuy et Ludmila Stern, préface de Christophe Prochasson, Editions du CNRS, 2019, 296 p. (illustrations).
  • Romain Rolland et Jean-Richard Bloch, Correspondance (1919-1944), édition établie et présentée par Antoinette Blum et Roland Roudil, Editions universitaires de Dijon, 2019, 584 p.
  • Moscou, Caucase Été 34. Lettres d'URSS de Marguerite et Jean-Richard 'Bloch, édition établie et annotée par Rachel Mazuy, Cahiers Jean-Richard Bloch, numéro 19, 2013.
  • Jean-Richard Bloch ou À la découverte du monde connu : Jérusalem et Berlin (1925-1928), (édition établie et annotée par Wolfgang Asholt et Claudine Delphis, Ed. Honoré Champion, 2010.
  • Lettres du régiment. Jean-Richard Bloch (1902-1903). Édition établie et annotée par Tivadar Gorilovics, Debrecen, Studia Romanica, Series Literaria, Fasc. XX 1998, 175 p.
  • Jean-Richard Bloch, Lettres à sa fiancée 1905-1907. Daniela Costa, L’Italia de Jean-Richard Bloch, Torino 1997, Franco-Italica no 11, p. 221-270.
  • Artaud, Antonin, Lettre à Jean-Richard Bloch [s.d.], in : Œuvres complètes, Paris, Gallimard, 1964, t.5, p. 63–65
  • Canguilhem, Georges : L’Intellectuel dans l’action. Lettres de Georges Canguilhem à Jean-Richard Bloch (1927-1946). Présentation par Michel Trebitsch, Paris, Vingtième Siècle, Revue d’histoire, 1996, no 50, p. 111–121
  • Claudel, Paul : Autrand, Michel, Paul Claudel et Jean-Richard Bloch, Lettres et dédicaces, in : La Licorne, revue de la Faculté des Lettres et Langues de l’Université de Poitiers, , puis in : Europe, 1982, no 635, p. 159–165
  • Copeau, Jacques : Correspondance Jean-Richard Bloch - Jacques Copeau, avec une introduction de Wolfgang Asholt : Le Destin de Jean-Richard Bloch au théâtre, in : Revue d’histoire du théâtre, 1992, 44e année, no 3, p. 199–288
  • Duhamel, Georges : Jean-Richard Bloch - Georges Duhamel. Correspondance 1911-1946. Textes réunis et annotés par Arlette Lafay. Introduction par Wolfgang Asholt, Paris 1996, Cahier de l’Abbaye de Créteil no 17 - Études Jean-Richard Bloch, Cahier no 1, 252 p.
  • Faure, Elie : Courtois, Martine et Morel, Jean-Paul, Elie Faure. Biographie. Librairie Séguier, 1989. p. 176 : Lettre à J.-R. Bloch. p. 182 : photo et lettre de J.-R. Bloch à Elie Faure (1927). p. 237 : Lettre à J.-R. Bloch (1935). p. 239 : photo de J.-R. Bloch. p. 258 : Lettre à J.-R. Bloch
  • Faure, Elie : Correspondance Jean-Richard Bloch - Elie Faure, publiée dans le bulletin no 13 des Études Jean-Richard Bloch
  • Friedmann : Wilhelm : Claudine Delphis, Wilhelm Friedmann (1884-1942), Le Destin d’un francophile. Correspondance avec Georges Duhamel, Jean-Richard Bloch et Marcel Raymond, Leipzig, Leipziger Universität Verlag, 1999 [Lettres de W. F. à J.-R. B. : pp : 288-375]'
  • Gide André : André Gide - Jean-Richard Bloch. Correspondance (1910-1936). Édition établie, présentée et annotée par Bernard Duchatelet, Brest, Centre d’études des correspondances et journaux intimes des XIXe et XXe siècles, CNRS (UMR 6563), Faculté des Lettres Victor Segalen, Brest, 1997, 150 p.
  • Istrati, Panaï: Correspondentã Scrïtori Strãini. Ed. Traduceri si note de Alexander Talex... Bucuresti, éd. Minerva (Documente literare), p. 200–246 [lettres de JRB p. 240 et 245], 1988
  • Istrati Panaït :Correspondance entre Panaït Istrati et Jean-Richard Bloch. Cahier Panaït Istrati no 8, p. 91–128, 1991
  • Jacob, Max : 35 lettres de Max Jacob à Jean-Richard Bloch (1909-1934). Présentation de Michel Trebitsch, Paris, Europe, 1984, no 662-663, p. 122–155
  • Jacob, Max : Lettres de Max Jacob à Jean-Richard Bloch 2e partie (1914-1934). Présentation de Michel Trebitsch, Paris, Europe, 1984, no 666, p. 138–159
  • Langevin, Paul : Fonds Jean-Richard Bloch, Correspondance, Lettres reçues, XXVI, Kable - Langevin
  • Larbaud Valéry : Correspondance Jean-Richard Bloch - Valéry Larbaud (1912-1933). Introduction et notes de Françoise Lioure. Vichy 1991, Cahier des Amis de Valéry Larbaud, no 29, 77 p.
  • Martin du Gard Roger : Correspondance entre Roger Martin du Gard et Jean-Richard Bloch (1909-1946). Paris, Europe, à (no 413-432)
  • Martin du Gard Roger : Huit lettres à Roger Martin du Gard. Paris, Europe,
  • Martinet, Marcel : Deux lettres inédites à Marcel Martinet, présentées par Jean Albertini. Paris, Europe, juillet-
  • Martinet, Marcel : Jean-Richard Bloch - Marcel Martinet (1911-1935). Ed. originale et intégrale. Textes établis et annotés par Haruo Takahashi, Tokyo, éd. Université Chuô, 1994
  • Maublanc, René : Trois lettres (août-) par Jean-Richard Bloch. Paris : La Pensée, 1947, no 14, p. 11–18
  • Monglond, André : Correspondance (1913-1920) de Jean-Richard Bloch et André Monglond, publiée et présentée par Tivadar Gorilovics. Debrecen, 1984, Studia Romanica, Series Litteraria, Fasc. X, p. 43–118
  • Monglond, André : Correspondance (1921-1939) de Jean-Richard Bloch et André Monglond. Édition établie et annotée par Tivadar Gorilovics, Debrecen, 1989, Studia Romanica, Series Litteraria, Fasc. XIV, p. 3–119
  • Mussolini : Six lettres de Mussolini à Jean-Richard Bloch (1913-1914). présentées par Michel Trebitsch, Paris, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 1987, no 2, p. 305–316
  • Paulhan, Jean : Jean-Richard Bloch & Jean Paulhan, Correspondance 1926-1940, éd. établie, préfacée et annotée par Bernard Leuilliot, Éditions Claire Paulhan, 2014[46].
  • Paulhan, Jean : Lettres à Jean-Richard Bloch, in : La Nouvelle Revue Française, 1973, no 297, p. 1–13
  • Paulhan, Jean : Huit lettres à Jean-Richard Bloch (1931-1932) in Traité du ravissement. Paris, Périple, 1983, p. 185–217
  • Poulaille, Henry : Correspondance Jean-Richard Bloch - Henry Poulaille, publiée dans le bulletin no 12 des Études Jean-Richard Bloch
  • Rivière, Jacques : Jacques Rivière - Jean-Richard Bloch, Correspondance 1912-1924. Présentation et annotation Alix Tubman, Paris, Bulletin des Amis de Jacques Rivière et d’Alain Fournier, 1994, no 71/72, 101 p. [Appendice A : Lettre aux Allemandsde Jean-Richard Bloch, , Revue Politique Internationale, Lausanne, no 39-40, oct-]
  • Rolland, Romain : Romain Rolland - Jean-Richard Bloch, Deux hommes se rencontrent (1910-1918) avec une lettre de Roger Martin du Gard. Cahier Romain Rolland no 15, Paris, Albin Michel, 1964
  • Serge, Victor : Racine, Nicole, Victor Serge, Correspondance d’URSS (1920-1936)in : Mil Neuf Cent, Revue d’histoire intellectuelle (Cahiers Georges Sorel), 1980, 8, p. 73–96
  • Spire, André : Jean-Richard Bloch & André Spire. Correspondance 1912-1947, édition établie et annotée par Marie-Brunette Spire, Éditions Claire Paulhan, 2011[47].
  • Vacher de Lapouge, Georges : Boissel, Jean, Une correspondance inédite : Jean-Richard Bloch et Vacher de Lapouge (À propos du numéro d’Europe consacré à Gobineau). Paris, Revue d’histoire littéraire de la France no 4, p. 744–752, Armand Colin, 1987 [lettres de 1923]
  • Wirth, Stefan : Die Verbindung wieder aufnehmen. Zwei Briefe von J.-R. B. (Johann R. Becher) an J.-R. B. (Jean-Richard Bloch) nach den vielen schweren Jahren in : Bemuhenges Johannes R. Becher im Kulturband der DDR. Mitteilungen des Zentralen Arbeit Kreires. Berlin, 1988


Notes et références

Notes

  1. Marguerite Bloch (1886-1975), née Herzog, appartenait à la bourgeoisie juive d'Elbeuf : sa famille - qui avait quitté l'Alsace annexée en 1871 par les Allemands - y avait fondé une fabrique de draps. Frappée par l'armistice de juin 1940, Marguerite Bloch a écrit un journal : Sur les routes avec le peuple de France 12 juin - 29 juin 1940, édition établie et annotée par Philippe Niogret et Claire Paulhan, préface de Danielle Milhaud-Cappe, Éditions Claire Paulhan, 2010.
  2. Qui se présente comme une « revue de civilisation révolutionnaire ».
  3. « Et c'est justement la nouvelle génération qui était le plus attachée à cette idée européenne. À Paris je trouvai rassemblé autour de mon ami Bazalgette tout un groupe de jeunes hommes qui, au contraire de la génération précédente, avaient répudié tout nationalisme étroit et tout impérialisme agressif : Jules Romains, qui écrivit plus tard, en pleine guerre, son grand poème Europe, Georges Duhamel, Charles Vildrac, Durtain, René Arcos, Jean-Richard Bloch, tous rassemblés à l'« Abbaye », puis à l'« Effort libre », étaient des pionniers passionnés d'un européanisme à venir et inébranlables, comme l'épreuve du feu le montra durant la guerre, dans leur haine de tout militarisme, - une jeunesse telle que la France en a rarement engendré de plus vaillante, de plus doué, de plus moralement résolue ». Le monde d'hier. Stefan Zweig.
  4. Il écrit dans une lettre adressée à Maurice Thorez du 23 mai 1939, qu'il est fier d'avoir demandé son adhésion au PCF. Si on tient compte du processus d'adhésion, on peut penser que celle-ci est effective entre la fin mai et le tout début du mois de juillet 1934. (Lettres de Jean-Richard Bloch à Maurice Thorez, 23 mai 1939, Fonds Jean-Richard Bloch, médiathèque François-Mitterrand, Poitiers).
  5. Entretien de Claude Bloch avec Nicole Racine, Notes de Nicole Racine.
  6. Sur cette conférence sur Staline de 1946, publiée dans Europe en 1949, voir : Wolfgang Klein, « L’Homme du communisme. Portrait de Staline par Jean-Richard Bloch », dans « Retrouver Jean-Richard Bloch », textes réunis par Tivadar Gorilovics, Studia Romanica, Debrecen, 1994, p. 43-54.
  7. Elle a commencé à 17H40. Op. cit.
  8. L'inventaire en russe des archives du RGASPI qui conservent les fonds du Komintern ne les mentionne pas. Elles n'apparaissent en tout cas pas dans les quelques dossiers concernant nominalement Bloch (titre du dossier dans l'inventaire). On trouve par contre, le procès-verbal de l'entretien du 13 mai 1941 de Jean-Richard Bloch devant le secrétariat du Comité exécutif de l'Internationale Communiste (disponible sur le site Pandor de la MSH de Bourgogne : « Fonds français de l'Internationale Communiste »). Ce procès-verbal (daté du 15 mai), comme la transcription complète de cet entretien (RGASPI, 517-1-1933 : le dossier est partiellement en France) sont rédigés par André Marty dont le style dilatoire et paranoïaque est connu. On peut par exemple citer les rapports qu'il fait à plusieurs reprises en 1943 quand il dénonce Jean-Richard Bloch comme un agent gaulliste qu'il faut traiter comme tel (feuillet 11 sur l'attitude de Jean-Richard Bloch du 28 mars 1943, ou feuillet 28-29 du 17 août 1943).
  9. Il reste là encore étroitement contrôlé, en particulier par Marty jusqu'au départ de ce dernier pour Alger à la fin de l'année 1943. On peut ainsi citer un autre document interne au Komintern signé par Marty le 23 octobre 1943 (517-1-1933, feuillets 46-47) concernant le Travail des camarades français :
    « (…) 5. Radio- Moscou : Exiger que Jean-Richard Bloch en plus de ses deux commentaires assure 3 fois par semaine les actualités.
    Stepanov : trois articles par semaine et si possible 3 informations commentées.
    Dupuy : un article au moins par semaine
    6. Articles pour l'étranger (Brazzaville, Presse d'Alger, etc.)
    Jean-Richard Bloch - Stepanov (autant que possible fournir des articles dont le sujet est demandé à l'extérieur).
    Contrôle général de tous les articles envoyés (ceux de J.R.Bloch compris) STEPANOV. (…) ».

Références

  1. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-554 »
  2. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-554 » (consulté le )
  3. « Richard Bloch (1852-1934) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. Voir, Klarsfeld, 2012.
  5. Recherche de personne, site du Mémorial de la Shoah.
  6. Pierre Albertini, « Les juifs du lycée Condorcet dans la tourmente », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 92, 2006/4, p. 81-100.
  7. Jacqueline Pluet-Despatin, Michel Leymarie, Jean-Yves Mollier et Michel Trebitsch (auteur du chapitre "Jean-Richard Bloch : la revue de combat"), La Belle Époque des revues : 1880-1914 : [Actes du colloque tenu à l'Abbaye d'Ardenne à Caen du 20 au 22 janvier 2000, (ISBN 2-908295-61-X et 978-2-908295-61-0, OCLC 496239424, lire en ligne), « Jean-Richard Bloch : la revue de combat ».
  8. Christophe Prochasson, « L'Effort libre de Jean-Richard Bloch (1910-1914) », Cahiers Georges Sorel, vol. 5, no 1,‎ , p. 105-118 (DOI 10.3406/mcm.1987.948, Sur le site de Persée : http://www.persee.fr/doc/mcm_0755-8287_1987_num_5_1_948, consulté le ).
  9. A. Quella Villéger, ill. M. Denyer, « Jean-Richard Bloch à la Mérigote », in Actualités Poitou-Charentes, no 46, p. 18-23, Éditions Atlantique, Poitiers, 1999.
  10. « BLOCH Jean-Richard », sur senat.fr (consulté le ).
  11. Pierre Gamarra, Article « Pierre Abraham », Encyclopædia Universalis.
  12. Marie-Cécile Bouju, "Europe" in Dictionnaire des lettres françaises. Le XXe siècle (sous la direction de Martine Bercot et André Guyaux), Paris, Librairie générale françaises, , p. 407-408.
  13. a et b Nicole Racine, « BLOCH Jean-Richard [BLOCH Jean, dit Jean RICHARD, puis Jean-Richard BLOCH] », sur Maitron en Ligne (consulté le ).
  14. Rachel Mazuy, « Lettres du voyage en URSS de Marguerite et Jean-Richard Bloch (été 1934) », Histoire@Politique, vol. no 23,‎ , p. 204-214 (lire en ligne, consulté le ).
  15. Romain Rolland et Jean Lacoste (édition établie par), Journal de Vézelay 1938-1944, Paris, Bartillat, , p. 231-232.
  16. A ce sujet on peut citer deux articles de Nicole Racine : « Jean-Richard Bloch 1939-1941. De l'interdiction de Ce Soir au départ pour l'URSS », Studia Romanica, Debrecen (Hongrie), 1994, p. 121-140; ainsi que « Jean Richard Bloch ou les épreuves de la fidélité (1939-1941) », in Annie Angremy et Michel Trebitsch 2002, p. 253-272.
  17. Nicole Racine, « « Jean-Richard Bloch 1939-1941. De l’interdiction de Ce Soir au départ pour l’URSS » », Studia Romanica, Debrecen (Hongrie),‎ , p. 121-140..
  18. Sophie Cœuré, « Jean-Richard Bloch, intellectuel communiste, écrivain et témoin engagé, une autobiographie impossible ? suivi d'une lettre à Staline de Jean-Richard Bloch le 1er mai 1941 », dans Anne-Rachel Hermetet; Jean-Marie Paul (dir.), Ecritures autobiographiques, entre confession et dissimulation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 297-313.
  19. BNF, Fonds Jean-Richard Bloch, NAF 28222 (89), Agenda 1941.
  20. BNF, Fonds Jean-Richard Bloch, NAF 28222, Agenda 1941, Vendredi 25 avril 1941.
  21. « Hal archives ouvertes André Marty, L'homme, l'affaire, l'archive », .
  22. a b et c Olivier Todd, André Malraux, une vie, Gallimard, 2001, p. 299 et 642-643, n. 4.
    Olivier Todd ne cite pas avec exactitude dans son livre le dossier qui lui a été communiqué. Il est vrai que les inventaires n'étaient évidemment pas en ligne quand il a accompli ce travail (automne 1997) avec l'aide des conservateurs des archives du Komintern et d'une interprète russe. Le seul fonds 517/1 qui concerne en général le Parti communiste français (et qui avec le Fonds concernant le secrétariat du Comité exécutif du Komintern serait susceptible de contenir ces notes) compte 250 000 feuillets. En recoupant les protagonistes incriminés et la date, on peut penser qu'il puisse se trouver soit dans le dossier personnel de Jean-Richard Bloch (rédigé en russe), soit dans un dossier de l'inventaire 3 concernant André Marty du fonds 517 (PCF). Plus précisément : Le dossier 49 de l'inventaire 3 du fonds 517.
    Дело 49. Черновые записи Марти о положении во Франции, о работе КП Франции в условиях войны, оккупации, soit : Brèves notes de Marty sur la situation en France, sur le travail du PC de France dans les conditions de la guerre et de l'occupation (traduction littérale). Ces notes sont elles aussi en russe.
  23. À ce sujet. voir notamment Rachel Mazuy : « Voyages, amour et lutte des classes. Les Français en Russie soviétique dans l'entre-deux-guerres », Aden, No 14, octobre 2015.
  24. BNF, Fonds Jean-Richard Bloch, Agenda 1941, op. cit.
  25. BNF, Fonds Jean-Richard Bloch, NAF 28222, Agenda 1941 : « Visite de Nathalie - Marty vient me chercher à 11h45’ nous partons à midi 15 ➔ Komintern. Son bureau : no 77. Il me conduit à l’étage au-dessus (ici, est au 3e) chez Dolorès chez qui je reste jusqu'à 14h-10. Le thé ensuite chez Marty. À 14h nous montons chez Dimitrof. Je fais mon rapport devant l’E.M. du Komintern jusqu'à 18h1/4. Les questions nous mènent jusqu'à 18h40. Légère collation dans le cabinet de Marty. Nous rentrons. Il me dépose à l’hôtel. Nous allons au P. Théâtre d’art voir Trois Sœurs - de Tchékhov. Soupé au Kaf (écrit en russe) é. »
  26. RGASPI, 495-1-1931, f. 32-43 op. cit. Ce dossier se trouve sur le site pandor : « Fonds français de l'Internationale Communiste ».
  27. RGASPIR, 517-1-1931, « Transcriptions des entretiens du CEIC avec l'écrivain JR Bloch sur la situation en France sous l'occupation allemande, les intellectuels français, sur le travail des radios "Radio-Londres" et "Radio-Moscou". Articles de JR BLoch. Dates extrêmes : 1941 ». 83 feuillets, en français.
  28. RGASPI, Fonds Jean-Richard Bloch, 495-18-1934, f. 32 (disponible sur Pandor.
  29. Jean-Richard Bloch, De La France trahie à la France en armes. Commentaires à Radio-Moscou, 1941-1944,, Paris, Éditions sociales,
  30. Ludmila Stern, « Moscou – Kazan – Oufa : Jean-Richard Bloch en 1941-1942 », Revue historique, vol. no 682, no 2,‎ , p. 359-384 (ISSN 0035-3264, lire en ligne, consulté le )
  31. BNF, Fonds Jean-Richard Bloch, NAF 28222, Agendas soviétiques 1942, 1943 et 1944
  32. Annette Wieviorka, Maurice et Jeannette. Biographie du couple Thorez,, Paris, Fayard, , 685 p. (ISBN 978-2-213-65448-5).
  33. BNF, Fonds Jean-Richard Bloch, NAF 28222, Agendas 1943 et 1944.
  34. Olivier Todd, André Malraux, une vie, Paris, Gallimard, , p. 299 et 642-643, n. 4..
  35. Jean Vigreux, Romain Ducoulombier dir., Rachel Mazuy, "Un exil soviétique pendant la Grande Guerre patriotique. Jean-Richard Bloch, intellectuel juif et communiste réfugié en Union soviétique (1941-1945)" in "Un Parti Global, Le PCF dans une perspective transnationale, 1917-1991", Dijon, Presses Universitaires de Dijon, à paraître
  36. Voir, Klarsfel, 2012.
  37. Entretiens de Claude Bloch Avec Tivadar Gorilovics, non datés (début des années 2000).
  38. « Mon Frédo, histoire tragique et romanesque d'un couple de résistants ».
  39. BNF, NAF 28222, Agenda 1945.
  40. Ce soir, 18 mars 1947, lire en ligne sur Gallica.
  41. Parti communiste français. Auteur du texte, « Jean-Richard Bloch : "Le meilleur de lui nous reste : son exemple" », sur Gallica, (consulté le )
  42. « France Bloch-Sérazin, une femme en résistance »
  43. « Cahiers des Brèves no 24 En souvenir de Claude Bloch (1915-2009) par Antoinette Blum », sur Association Romain Rolland,
  44. « La villa Bloch à Poitiers : résidence de création et de résistance », France Culture, 6 février 2019.
  45. « CACAOUETTES ET BANANES SUIVI DE TEXTES INÉDITS, Jean-Richard Bloch - livre, ebook, epub - idée lecture été », sur harmattan.fr (consulté le ).
  46. « Jean-Richard Bloch & Jean Paulhan • Correspondance 1926-1940 », sur www.clairepaulhan.com (consulté le )
  47. « Jean-Richard Bloch & André Spire • Correspondance 1912-1947 », sur www.clairepaulhan.com (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Articles

  • Europe, no 446, Sommaire
  • Notice « Bloch Jean-Richard », par Nicole Racine, article 16 926 dans Le Maitron en ligne.

Documentaire

  • « Jean-Richard BLOCH, la vie à vif », documentaire de Marie Cristani-Anekdota, Film-France 3 Poitou-Charentes, 2014.

Archives

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